Le président de la Fédération algérienne de football, Charefeddine Amara, est dans de sales draps et se trouve contraint de se battre sur plusieurs fronts pour éviter les pièges qui se dressent contre lui.
Par Mahfoud M.
Il faut savoir, d’abord, que l’ambiance n’est pas au beau fixe au sein du Bureau fédéral, vu que des membres n’ont pas digéré le fait que certaines décisions aient été prises de manière unilatérale. D’ailleurs, des membres du Bureau fédéral s’en sont plaints en demandant audience au ministre de la Jeunesse et des Sports, qui les a reçus et a entendu leurs doléances. De son côté, le patron de la FAF n’a pas attendu longtemps pour prendre les mesures disciplinaires à l’encontre de ces frondeurs, en mettant fin aux fonctions du vice-président de la fédération, Amar Bahloul, considéré comme le principal «instigateur» de cette action. Par ailleurs, le président de la FAF se trouve dans une situation délicate, du fait de la non-application des orientations de la FIFA qui avait demandé d’adapter les textes de la FAF à ceux de l’instance internationale. D’ailleurs, cela pourra coûter cher au football national, vu que même l’équipe nationale risque d’être sanctionnée et écartée de la course à la qualification à la phase finale du prochain Mondial si ce n’est pas fait dans les délais impartis. Autre fausse manœuvre effectuée par Amara, le fait d’avoir permis à certains clubs qui ont des dettes au niveau de la Chambre de résolution des litiges d’effectuer leurs recrutements, alors qu’ils ne sont pas acquittés de leurs dettes envers leurs anciens joueurs. Ces derniers se sont déplacés dernièrement au siège de la fédération pour protester et demander à encaisser leur argent avant la période d’enregistrement de l’hiver. Ils ont même menacé de recourir à la FIFA s’ils ne touchent pas leurs dûs. Tout cela créé une certaine tension au sein de la FAF et Amara aura du mal à régler ces litiges sans dégâts.
M. M.
