Le pavillon algérien à l’Expo 2020 de Dubaï a attiré un grand public depuis le début de cette manifestation. Lors de cet évènement, les participants algériens proposent aux visiteurs un voyage plein de couleurs où la richesse du patrimoine national, la diversité de la culture ancestrale, la créativité de nos jeunes et leurs espérances sont présentes.
Par Abla selles
D’abord, il y a la conception extérieure du pavillon très attirante, inspirée de la vieille Casbah d’Alger, classée par l’Unesco patrimoine mondial. L’entrée du pavillon commence par un grand hall «Wast Eddar», entouré de portes sculptées et surmontées de balcons distingués par des piliers en bois comme dans les maisons de nos ancêtres. A gauche de la cour, le visiteur trouvera une galerie ornée par d’autres éléments artistiques de l’ancienne architecture de la capitale, tels les arcs et les colonnes mauresques. Cet espace ouvert a été choisi pour être le premier lieu de rencontre pour le visiteur qui se rend dans le pavillon algérien, de manière à mettre en avant l’ouverture de l’Algérien sur l’autre, surtout que Dubaï Expo 2020 a fait du vivre ensemble son principal slogan. «L’Algérien a une disposition innée de nouer des relations avec l’autre. Plus encore, il se caractérise par une relation poétique, particulièrement évidente à travers ses manifestations uniques de générosité», a expliqué, dans ce sens, le commissaire du pavillon algérien à l’Expo, Mokhtar Attar. Une fois dans le pavillon, le visiteur se lance dans une expérience de voyage unique dans laquelle il se déplace selon un chemin ascendant à travers plusieurs stations qui montrent la profondeur culturelle de l’Algérie et ses aspirations futures. La première de ces stations étant le site archéologique préhistorique d’Aïn Boucherit (Sétif), lui-même «la réponse la plus éloquente aux sceptiques de l’histoire du pays et de son peuple», a affirmé le commissaire du pavillon algérien. Etant donné qu’il se trouve dans la zone d’exposition «mobilité», qui est un des trois principaux sous-thèmes de l’Expo 2000 Dubaï ( en plus de l’opportunité et de la durabilité), le pavillon algérien a choisi de focaliser sur «le périple», en se déplaçant de Tamanrasset au nord algérien, à travers la route transsaharienne.
La visite se poursuit pour arriver à In Salah qui représente le périple de l’énergie renouvelable, ensuite la ville de Ghardaïa qui représente le périple de l’eau, puis la ville de Boughezoul où sera érigée, à l’horizon 2030, une vielle intelligente, pour arriver enfin à Alger.
Le périple s’achève dans la salle de projection par la présentation d’un film qui explique les potentialités touristiques, culturelles et de développement de l’Algérie. Ce film montre les aspects de la beauté et de la diversité de l’Algérie et la ferme conviction des Algériens en un avenir meilleur et en la capacité de leur pays à contribuer au développement dans le monde. Dans ce contexte, M. Attar dira que «ce périple représente une expression claire de la confiance de l’Algérien en soi, sa fierté de son histoire, car au moment où il tend à préserver son legs civilisationnel, vous le trouvez aussi ouvert sur la modernité».
A. S.