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vendredi 29 mars 2024

Estimant que l’Algérie a toutes les opportunités pour pouvoir rebondir Adel Bensaci : «Il faut sortir de la politique de management social»

Affichant un optimisme de rigueur pour le développement de la sous-traitance en Algérie, notamment avec la promulgation récemment d’un décret y afférent, Adel Bensaci estime que c’est une question d’organisation pour revenir à un management efficace et chiffré.
Pour le président du Conseil national consultatif pour la promotion de la Ppetite et moyenne entreprise (Cncp de la PME), Adel Bensaci, l’Algérie doit élaborer un vrai plan de développement industriel, dont le PIB demeure à niveau faible depuis une vingtaine d’années. Pour y arriver, il estime que «le développement de l’industrie doit impérativement passer par le développement du secteur de la sous-traitante». Pour cela, les entreprises exerçant dans ce domaine existent et «il nous faut juste une réorganisation», précise t-il. Invité de la rédaction de la Chaîne 3, de la radio nationale, Bensaci fera savoir que le décret sur la sous-traitance est sorti il y a un trois semaines et a repondu favorablement aux doléances des PME. Ledit projet est venu avec de nouvelles mesures de soutien pour le développement, notamment un certain nombre d’avantages aux sous-traitants où qu’ils soient. Se disant optimiste quant à l’avenir de la sous-traitance, il indique que «ce décret est très positif, puisqu’il a rependu à nos attentes». «Ce décret a octroyé un certain nombre d’avantages aux sous-traitants où qu’ils soient. On n’évoque plus donc les zones Sud, Nord et Hauts-Plateaux, il suffit juste de justifier son activité de sous-traitance, avec tel ou tel constructeur», explique-t-il. Selon lui, cela va nous permettre de créer la zone franche Algérie, «non seulement on avantage les sous-traitants, mais aussi les constructeurs, puisque ces derniers vont indirectement en bénéficier», précise-t-il encore. Concernant le tissu industriel actuel de l’Algérie, Adel Bensaci estime que, contrairement aux années 90, on a la chance d’avoir un tissu industriel et des équipements modernes. «L’Algérie a toutes les opportunités pour pouvoir rebondir. C’est une question d’organisation, fait-il rappeler, pour revenir à un management efficace et chiffré». Selon l’invité de la Chaine 3, il y a d’autres points très importants aussi, notamment la préservation de l’entreprise et des emplois et cela passe impérativement par un bon management. «Il faudrait laisser faire nos managers, qui sont d’un très bon niveau, et sortir ainsi de la politique de management social», précise-t-il. L’intervenant évoque également la dépénalisation de l’acte de gestion qui pose réellement problème, indique-t-il, estimant qu’«il faudrait mettre en place une stratégie qui permettra aux managers de répondre à des objectifs chiffrés, dont le principal est d’augmenter le chiffre d’affaires, les entrants et le taux d’utilisation des équipements, non le maintien de l’emploi à tout prix», conclut-il.

Louisa Ait Ramdane

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