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mardi 19 mars 2024

Enseignement supérieur: Un modèle national en 5 phases pour renforcer la contribution des étudiants à leur formation universitaire

Le ministère aspire «à approfondir et à renforcer la contribution des étudiants à leur autoformation, à la faveur des connaissances acquises tout au long de leur cursus de formation universitaire».

Par Faten D.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique aspire à étendre et à renforcer la contribution des étudiants à leur formation universitaire, à la faveur d’un modèle national en 5 phases obéissant à l’évaluation d’un jury mixte, a indiqué, lundi, un communiqué du ministère.
Le ministère aspire «à approfondir et à renforcer la contribution des étudiants à leur autoformation, à la faveur des connaissances acquises tout au long de leur cursus de formation universitaire», note le communiqué, soulignant qu’il s’agit d’«une contribution susceptible d’optimiser leurs capacités à mener des initiatives intelligentes, et partant, créer des start-up, un aboutissement constituant l’un des indicateurs positifs attestant que la formation universitaire est sur la bonne voie».
Pour assurer l’adhésion des étudiants à cette démarche, il convient de trouver les meilleurs moyens de capter leur attention afin de les motiver à entreprendre des activités dans ce sens, ajoute le document.
Ainsi, une correspondance a été adressée aux recteurs des établissements de l’enseignement supérieur et de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT), les exhortant «à intensifier et à renforcer les initiatives et mesures de nature à optimiser la contribution des étudiants à leur formation universitaire, de manière à les habiliter à définir leur formation potentielle à travers l’exercice d’activités favorables à la promotion du civisme, de la citoyenneté et à l’ancrage des valeurs de coopération et de partage, outre la liberté d’initiative, l’autonomie et l’humanisme», a-t-on précisé.
Il s’agit aussi d’«instaurer la confiance entre les différents acteurs au sein de l’institution universitaire», selon la même source.
Le ministère a proposé, dans ce sens, «un modèle sur la possibilité de former un étudiant détenteur de 5 étoiles, de son propre gré, à la faveur d’une démarche répartie en cinq phases tout au long de son cursus de formation universitaire».
La démarche prévoit le couronnement de la phase d’évaluation pour chaque étape par une étoile, et une fois le cursus de formation universitaire terminé il est procédé à une évaluation des cinq phases par un jury mixte, composé de membres de la communauté universitaire et du secteur socio-économique.
Les cinq phases couvrent le parcours de formation de l’étudiant en licence et en master, en ce sens que la première étoile est accordée pour la performance académique, à savoir le classement de l’étudiant, la deuxième étoile est accordée pour ses interactions avec l’université, tandis que la troisième étoile sera décernée aux étudiants ayant développé leurs compétences professionnelles à l’instar des langues étrangères, de l’informatique, des outils de qualité, des pratiques sportives et culturelles, des jeux d’attention et de l’organisation de rencontres pour débattre sur les sujets de l’entreprise. La quatrième étoile sera accordée à l’étudiant ayant suivi des formations à distance ou par le transfert de crédits à travers MOOC, le champ est justement vaste sur internet, notamment avec le programme «Erasmus», les déplacements académiques principalement vers le sud du pays. La cinquième étoile, quant à elle, sera remportée pour la participation, le volontariat et l’intérêt aux causes sociales (bénévolat, visites des hôpitaux, assistance aux malades), mais aussi la coopération académique avec les instances agréées en Algérie.
Le ministère a également évoqué, dans son communiqué, la possibilité d’appliquer les mêmes procédures avec un léger changement pour le doctorat.
F. D.

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