Le panier de l’Opep, constitué de prix de référence de 13 pétroles bruts, dont le Sahara Blend algérien, s’est établi à plus de 70 dollars à la fin de la semaine en cours après deux plusieurs séances de baisse.
Selon les données de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publiées jeudi, «le panier de référence de l’Opep de treize bruts a progressé à 70,59 dollars le baril mercredi, contre 69,71 mardi dernier», alors qu’il échangeait entre 66 et 69 dollars durant la semaine en cours.
Cette hausse enregistrée lors de cette dernière semaine du mois d’août intervient dans un contexte d’amélioration des prix du brut au marché mondial, soutenus notamment par l’espoir quant à une amélioration de la demande qui reste toujours liée à la situation sanitaire.
Mercredi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé à Londres en hausse de 3,34 % ou 2,30 dollars, à 71,05 dollars.
Pour ce jeudi, il a entamé la séance à 71,53 dollars à Londres, en baisse de 1,00 % par rapport à la clôture de la veille.
Par ailleurs, la 20e réunion ministérielle des 23 pays signataires de la Déclaration de coopération Opep et non Opep est très attendue par les investisseurs. Cette réunion, qui se tiendra par vidéoconférence, est annoncée pour le 1er septembre prochain. Les producteurs de l’Opep+ avaient décidé d’augmenter, dès août, leur production de 400 000 barils par jour chaque mois, jusqu’à l’annulation complète du quota de réduction restant, estimé à 5,8 MBJ.
Le baril de Brent à 71,53 dollars
Les prix du pétrole reculaient jeudi malgré la publication, la veille, de stocks de brut en baisse aux Etats-Unis, le marché marquant un palier après trois séances consécutives de hausse.
Vers 09h40 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 71,53 dollars à Londres, en baisse de 1,00 % par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril américain de WTI pour le même mois perdait 1,17 % à 67,56 dollars.
Les deux contrats de référence ont cependant engrangé environ 9 % depuis le début de la semaine. «La question est toujours de savoir si le marché physique continuera à se resserrer sur le reste de l’année», explique Neil Wilson, analyste de Markets.com. Selon lui, «tout dépendra de la reprise de la demande».
Sur ce plan, l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) est venue mercredi
partager des informations
rassurantes : la baisse des réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis ainsi que celle des stocks d’essence.
Le rapport hebdomadaire de l’EIA fait état d’une diminution de 3 millions de barils la semaine passée, dépassant ainsi les estimations des analystes.
R. E.