16.9 C
Alger
jeudi 18 avril 2024

Energie: Le Brent en hausse à plus de 97 dollars

Les prix du pétrole brut ont augmenté en début de séance, hier, à la suite de déclarations tenues par l’Arabie saoudite selon lesquelles il serait «possible» de réduire la production pour réablir la stabilité sur les marchés de l’énergie.

Par Farid L.

Lundi, le ministre saoudien de l’Energie, le prince Abdelaziz Bin Salmane, a fait savoir que «les fluctuations sur des marchés pétroliers et la faible liquidité donnaient de mauvais signaux, à un moment où il fallait être le plus clair possible». Le ministre a affirmé que l’alliance Opep+ disposait de moyens dans le cadre des mécanismes de l’annonce de coopération, qui lui permettent de faire face à ces défis et d’orienter les marchés, ainsi que de réduire la production à tout moment.
Suite à ces déclarations, les prix à terme du Brent pour livraison en octobre ont augmenté de 0,85 %, soit 82 cents à 97,28 dollars le baril. Les prix des contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en octobre ont également augmenté de 1,04 %, soit 93 cents à 91,30 dollars le baril. Les prix internationaux du pétrole connaissent des fluctuations entre 110 et 93 dollars le baril de Brent, en raison des craintes de récession qui font pression sur les prix, tandis que les sanctions occidentales contre la Russie font grimper les tarifs.

Les prix du gaz poursuivent leur hausse
Les prix du gaz naturel évoluaient toujours à des niveaux très hauts hier, poussés par la perspective d’une interruption momentanée des livraisons de gaz russe via Nord Stream 1, alimentant les inquiétudes quant à l’état de l’économie. Hier matin, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen du gaz naturel, s’échangeait à 274,505 euros le mégawattheure (MWh), en très légère baisse de 0,81 %.
La veille, le TTF avait culminé à 295 euros le MWh. Son homologue britannique s’est également envolé, atteignant lundi 567,98 pence par thermie, une unité de quantité de chaleur.
De tels prix n’avaient plus été enregistrés depuis mars, lorsque le gaz naturel européen et britannique avaient été propulsés jusqu’à leurs plus hauts historiques. Aux Etats-Unis, le gaz poursuivait sa flambée mardi avec un pic à 10,01 dollars par million de British thermal unit (BTU, une unité de mesure anglo-saxonne), un nouveau record depuis 14 ans.
Les cours du gaz ont en effet été propulsés par le géant russe Gazprom, qui a annoncé la semaine dernière que ses livraisons de gaz russe à l’Europe par le gazoduc Nord Stream1 seraient interrompues pendant trois jours, du 31 août au 2 septembre, pour des raisons de «maintenance».
Un analyste chez PVM Energy rappelle que le lancement du gazoduc Nord Stream 2 a été suspendu quelques jours avant le début du conflit en Ukraine. «Le fait est qu’environ 75 % de moins de gaz naturel atteint l’Europe par rapport à il y a un an», relève-t-il.
F. L.

Article récent

--Pub--spot_img

Articles de la catégorie

- Advertisement -spot_img