Tout porte à croire que la star de la sélection nationale algérienne, Riad Mahrez, changera d’air lors du prochain mercato hivernal et ne poursuivra pas son aventure avec Manchester City en raison de sa marginalisation par son entraîneur espagnol, «le philosophe» Josep Pep Guardiola, qui continue à ignorer son talent.
Par Mahfoud M.
En effet, l’Espagnol l’a, encore une fois, mis sur le banc de touche lors de la réception de Crystal Palace, dans une rencontre qui s’est terminée sur le score sans appel de (4-0) en faveur des Sky Blues qui se relancent dans la course au titre, surtout après le nul des deux autres concurrents, le leader, Manchester United, et son dauphin, Liverpool. Guardiola a titularisé Gabriel Jesus dans l’axe, Sterling à gauche et David Silva à droite, laissant Mahrez sur le banc tout le long de la rencontre. Régulièrement aligné en début de saison en championnat, Mahrez n’a connu qu’une seule titularisation sur les six derniers matchs, restant à trois reprises sur le banc. Plus inquiétant, il ne s’est pas montré décisif depuis son triplé face à Burnley le 28 novembre dernier. Il est clair que cette situation ne plaît pas à l’attaquant algérien qui aurait souhaité jouer plus régulièrement, surtout que cela influe négativement sur son état psychologique. A rappeler que Guardiola avait déjà abordé ce sujet et le fait qu’il laisse Mahrez, trop souvent, sur le banc de touche, indiquant que ce dernier mérite de jouer plus régulièrement mais qu’il y avait aussi d’autres joueurs qui méritaient aussi d’avoir du temps de jeu et c’est pour cela qu’il fait tourner son effectif en donnant la chance à d’autres d’évoluer dans le onze de départ. Toutefois, cette option ne joue pas en faveur de Mahrez qui mérite un meilleur sort et devrait jouer plus de matchs pour être prêt pour les matchs de la sélection nationale, d’où le fait qu’il pense sérieusement à changer d’air et à opter pour un club qui lui permette de jouer plus régulièrement.
M. M.
