Dans le cadre du renforcement et de la promotion du dialogue avec le partenaire social, prôné à maintes reprises par le président de la République, Abderrahmane Benbouzid «a instruit les directeurs de la santé et de la population des wilayas ainsi que les directeurs généraux et directeurs des Etablissements publics de santé, d’ouvrir les canaux du dialogue en vue du règlement des problèmes en suspens ou de la concertation sur les questions importantes touchant à la vie professionnelle des personnels du secteur».
Par Thinhinene Khouchi
Dans un communiqué rendu public, le ministère de la Santé a indiqué que «pour le règlement des conflits et la négociation sur toutes les questions intéressant les personnels de la santé, les instructions de Benbouzid ont porté sur l’adoption du dialogue et la concertation en tant que méthode de travail». Le ministre a ordonné l’organisation de rencontres périodiques avec les partenaires sociaux agréés au niveau des Directions de la santé et de la population et des Etablissements publics de santé, mais également exigé la communication aux services de son cabinet du calendrier avec une synthèse des rencontres de 2021. Par ailleurs, les responsables du secteur ont été instruits de «présenter à l’Inspection générale du département ministériel un rapport sur toute défaillance enregistrée concernant les rencontres avec les partenaires sociaux, précisant que des missions seront organisées, au besoin, tout en se référant aux différentes instructions de l’Administration centrale concernant les modes de règlement des litiges». Rappelant, à ce titre, les dispositions de la loi N° 90-02 du 06 février 1990, notamment dans son volet relatif à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail, le ministre a appelé à l’organisation, chaque trimestre, d’une rencontre d’évaluation du bilan des rencontres avec les partenaires sociaux et des questions les plus importantes résolues ou en voie de résolution avec justification des questions encore en suspens. Entre autres instructions données par le ministre, ajoute le communiqué, «le bannissement de l’action unilatérale en termes de prise de décisions sans retour aux dispositions des lois et règlements en vigueur, notamment l’ordonnance N° 06-03 du 15 juillet 2006 portant statut général de la Fonction publique et le décret exécutif N° 20-373 du 12 décembre 2020 relatif aux positions statutaires du fonctionnaire». Il a en outre appelé au «traitement des exceptions dans leur cadre juridique et réglementaire, loin des décisions irréfléchies et irresponsables, à la mise en place d’équipes d’inspection pour les cas en suspens en vue de leur trouver des solutions et à la présentation d’un bilan social annuel aux services du cabinet sur les activités les plus importantes : règlement des conflits, promotions collectives et formations aux profits des personnels». Enfin, Benbouzid a souligné sa détermination à ancrer la culture du dialogue sérieux et franc avec le partenaire social, afin de traiter les préoccupations soulevées, renforcer la bonne gouvernance et faire face ensemble aux difficultés et défis suprêmes qui se posent au pays. Dans ce sens, Il a préconisé de faire montre d’un haut sens de responsabilité, notamment au regard de la conjoncture sanitaire que traverse l’Algérie en raison de la pandémie de Covid-19 et la nécessité de préserver les droits de l’employé et de lui faciliter les moyens de s’acquitter de ses missions dans de bonnes conditions.
T. K.