Chaque jour qui passe apporte son lot de morts. Malgré les mesures restrictives prises par les pouvoirs publics et la multiplication des campagnes de sensibilisation initiées sur la sécurité routière, la route tue toujours.
En 48 heures, vingt personnes sont décédées et 419 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus à travers plusieurs wilayas du pays, selon un bilan de la Protection civile. L’hécatombe sur les routes se poursuit, en dépit du durcissement des lois et le renforcement de la prévention routière. Ce terrorisme routier est dû principalement aux comportements irresponsables et irrespectueux des conducteurs, car selon les statistiques des services de sécurité, le facteur humain demeure la première cause des accidents. En plus de l’indiscipline des conducteurs qui reste la principale cause du fléau et l’état des véhicules, il faut dire aussi que l’état déplorable de nos routes demeure un vecteur potentiel des accidents de la circulation dans notre pays. La situation empire de plus en plus. Ni le retrait du permis de conduire, encore moins les campagnes de sensibilisation, n’ont réussi à réduire ce phénomène. Le principal défi réside donc dans le changement des mentalités et des comportements dans notre société.
En plus de coûter la vie à des milliers de personnes par an, les accidents de la route ont également un coût économique important. Face à l’hécatombe sur les routes, la Direction générale de la Protection civile (DGPC) a rappelé, à ce propos, aux conducteurs et usagers de la route le respect strict du code de la route et avoir le sens de la responsabilité pendant la conduite pour éviter les pertes humaines et matérielles qui surviennent. Les interventions de la Protection civile ne concernent pas uniquement les accidents de la route. La mer aussi enregistre son lot de victimes. Outre les accidents, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour repêcher des corps de victimes de l’eau. En effet, les plongeurs de la Protection civile de la wilaya d’Oran ont repêché, durant la même période, le corps d’un adolescent de 16 ans décédé noyé en mer à la plage Belle Vue, dans la commune d’Ain-Turk, tandis que le corps d’un jeune de 19 ans, porté disparu depuis le 22 mai, a été repêché dans la wilaya de Mostaganem, au niveau de la plage de Sidi-Mahdjoub, note la même source. D’autre part, les secours de la Protection civile sont intervenus pour l’extinction de huit incendies urbains, industriels et divers, à travers les wilayas de Tizi-Ouzou, Sétif, El-Tarf, Tamanrasset, Bouira, Djelfa, Mostaganem et Blida, ajoute le communiqué.
Louisa A. R.