Avec les hausses successives des prix du carburant depuis 2016, les chauffeurs de bus des transports en commun et les taxis demandent une augmentation des tarifs. Ces derniers justifient cette demande par les charges auxquels ils font face.
Par Louisa Ait Ramdane
En effet, les transporteurs privés demandent une augmentation des tarifs, que ce soit pour taxi ou bus, en raison de la hausse successive des prix du carburant depuis 2016.
L’Organisation nationale des transporteurs algériens, l’Union nationale des transporteurs, le Syndicat national des chauffeurs de taxi et l’Union nationale des commerçants et artisans algériens, indique dans un communiqué, que la hausse successive des prix du carburant de 100%, durant les quatre dernières années a impacté négativement les conducteurs et aggravé leur crise.
Ainsi, les syndicats du secteur ont suggéré d’augmenter de 50% le prix des transports collectifs urbains et suburbains par bus sur une distance de 30 km, et d’augmenter de 25% le transport collectif par autobus interwilayas, de plus de 80 km. Et pour le transport collectif par autobus entre communes urbaines de moins de 80 km, ils ont exigé de l’augmenter de 40%.Quant au transport par taxi interwilays, les syndicats demandent d’augmenter l’ancien prix de 3 DA à 3,5 DA, et de 20% entre les daïras et les communes.
Quant au transport collectif urbain, il a été suggéré une au-gmentation par rapport à l’ancien tarif de 5 à 7 DA la place.
Pour les taxis, les syndicats ont proposé d’augmenter le prix pour chaque kilomètre de 25 DA, en plus de 2 DA pour le démarrage du service et de 2 DA pour l’attente, par rapport à l’ancien prix. Ils veulent aussi augmenter le transport de bagages de 50% pour atteindre 15 DA.
Par ailleurs, les représentants des transporteurs en commun ont exprimé une autre serie de revendications.
Il s’agit de l’exonération des dettes impayées pour les transporteurs, l’allègement des procédures d’affiliation à la Caisse nationale de sécurité sociale, et enfin l’élaboration d’une loi qui permettra aux opérateurs du secteur des transports d’importer des bus, des camions et des taxis sans droits de douane ni taxes.
En plus de différentes augmentations qui ont touché les produits alimentaires, le citoyen risque de faire face une nouvelle fois à une nouvelle hausse des tarifs du transport. Les conducteurs du secteur privé exigent des augmentations des tarifs sans pour autant se donner la peine d’améliorer le service et l’état de leur véhicule qui laisse à désirer.
L. A. R.