«La Semaine du film documentaire est reportée à nouvel ordre, suite à une décision du wali d’Alger», peut-on lire sur la page Facebook du Centre algérien du développement du cinéma (Cadc). En effet, en raison de la hausse des cas de coronavirus, il a été décidé de reporter toutes les activités culturelles, dont la Semaine du film documentaire, initialement prévue du 22 au 27 janvier sur initiative du Cadc. Il est bon de rappeler qu’une dizaine de films devaient être projetés à la salle de la Cinémathèque d’Alger. Au programme, la projection de 13 films, dont «Patronymes algériens, haine française» de Fatiha Bourouine, «Sophonisbe, reine sacrifiée de Cirta» du regretté Abdallah Touhami, «Bahrouna» de Fatiha Afiane et «Ni là-bas, ni là-bas» de Hocine Saadi qui devait être projeté en avant-première. Le dernier film de Fatma Zohra Zamoum, «Body + Art», présenté samedi dernier en avant-première, figure également au programme de cette manifestation qui compte également le film à succès «143, rue du désert» de Hassan Ferhani. Des films que le public verra donc plus tard. La Cinémathèque d’Alger devait accueillir également des œuvres documentaires en lien avec l’histoire, dont le très connu «L’Emir Abdelkader» de Salem Brahimi, «UGEMA» de Mohammed Latreche, «Les camps de regroupement» de Said Oulmi, ou encore «Enrico Mattei et la révolution algérienne» de Ali Ayadi. Enfin, «André Ravereau» de Jean Asselmeyer, «Babylone Constantine» de Sid Ahmed Semiane, ou encore «A Mansourah tu nous as séparés» de Meriam Dorothée Kellou, devaient être proposés aux cinéphiles à raison de deux à trois séances par jour, précisent les organisateurs. Les cinéphiles devront attendre un peu pour découvrir ces films. Ce n’est que partie remise.
M. K.
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