Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a affirmé, hier à Alger, qu’il était encore tôt pour se prononcer sur la question du Hadj et de la Omra en raison des conditions sanitaires imposées par la pandémie de Covid-19.
Par Slim O.
«Compte tenu des conditions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, qui continue d’affecter le monde et de perturber de nombreuses activités dont la navigation aérienne et en raison de l’arrêt de plusieurs compagnies, nous ne pouvons pas parler de l’organisation des rites du Hadj et de la Omra et il n’est pas possible, actuellement, de nous prononcer sur la question», a souligné M. Belmehdi qui donnait, au siège de son département, le coup d’envoi de la lecture de «Sahih Al-Boukhari» et «Mouatta El-Imam Malek» à travers les mosquées de la République. «Lorsque les conditions propices seront réunies, nous nous prononcerons. Nous suivons la situation de près tant en Algérie qu’en Arabie saoudite», a-t-il précisé. «Une fois que les conditions de sécurité seront garanties pour les Algériens en vue de leurs déplacements à l’étranger, nous prendrons les mesures nécessaires», a-t-il dit, appelant à «la coopération de tous pour relever le niveau de vigilance et éviter une prochaine vague». Concernant la lecture de «Sahih Al-Boukhari» et «Mouatta El-Imam Malek» au début du mois de Rajab, dont le coup d’envoi a été donné par M. Belmehdi par visioconférence avec la participation des directeurs des Affaires religieuses et des Wakfs des wilayas et les secrétaires des Conseils scientifiques et de l’Association «Iqraa», le ministre a souligné que «cette pratique vertueuse est une préparation spirituelle qui précède le mois de ramadhan». Pour rappel, la lecture de Sahih Al-Bukhari et du Muwatta de l’Imam Malik se déroulera dans toutes les mosquées du pays au début du mois de Rajab de chaque année, et sera clôturée à la 27e nuit du ramadhan.
S. O.