Il faut rappeler que c’est sous le haut patronage du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique que le «SANIEE21» a ouvert ses portes aux jeunes universitaires deux jours durant. Du 16 au 17 juin, le salon auquel ont participé 46 exposants entre entreprises, organismes de soutien à l’emploi, start-up, clubs scientifiques et associations, a été également animé par une dizaine de conférences-débats. Les conférences données ont porté sur les thématiques de soutien à l’employabilité, de renforcement des capacités des étudiants, sur le rôle de l’entrepreneuriat et des incubateurs, ainsi que sur les stratégies de l’innovation et les transferts. Les Universités d’Alger, de Béjaia et de Tlemcen ont pris part à cette manifestation. Ce salon tend à mettre en valeur les capacités d’innovations techniques et technologiques des diplômés sortis de l’université et de la formation professionnelle, capables de contribuer aux efforts de promouvoir l’emploi et réduire le taux de chômage. La vision du SANIEE21 se focalise surtout sur les possibilités de rapprochement des jeunes porteurs de projets aux entreprises employeuses. Cet évènement d’envergure nationale ambitionne d’introduire l’esprit de l’entrepreneuriat chez les jeunes par un accompagnement orienté garantissant du succès. Faut-il noter qu’à l’UMAB le centre de carrières, les deux incubateurs et le Bureau de liaison Université-Entreprises et le Club de recherche d’emplois, tous collaborateurs du BIT (Bureau International du Travail), sont des mécanismes déjà installés à l’université pour assurer un soutien aux micro-entreprises naissantes et insuffler l’esprit d’entrepreneuriat dans le milieu universitaire. Cette première édition du SANIEE sera ainsi un espace pour lancer une profonde réflexion sur les solutions pour la création des PME mais aussi des débats extra université sur les synergies nécessaires entre le secteur public et le privé pour la création d’entreprises conformément aux besoins économiques de la région. Ce grand rendez- vous prévoit des communications, des ateliers thématiques qui vont dans le sens de l’implication des compétences des étudiants en fin de cursus universitaire dans la création. Par ailleurs, le salon a été un espace pour des opportunités de rencontres et d’échanges au niveau local, régional et national.
L. A.