L’équipe nationale d’Algérie de football a réussi, hier, à arracher le ticket aux barrages du mois de mars, qualificatifs pour le Mondial 2022 du Qatar, en arrachant le nul (2/2) face au Burkina Faso au stade Mustapha Tchaker de Blida.
Par Mahfoud M.
Les Verts savaient que la rencontre allait être difficile face à un adversaire qui n’avait plus rien à perdre et qui se devait de jeter toutes ses forces dans la bataille pour l’emporter et se qualifier. Il est vrai que la lourdeur du terrain après les pluies qui se sont déversées tout au long de la journée n’arrangeait pas les choses. Toutefois, les poulains de Belmadi ne voulaient pas rater ce rendez-vous, surtout avec le retour du public aux gradins qu’ils avaient quitté depuis deux longues années, en raison de la pandémie du Covid. La pression de l’EN apportera, enfin, ses fruits à la 21′ avec un premier but de Mahrez après un bon travail de Belaïli. Toutefois, les Verts, pensant sans doute qu’ils avaient fait le plus dur, se sont laissés aller et ont baissé la garde, ce qui a permis aux Burkinabès de tromper la vigilance de M’bolhi grâce à Zakaria Sanogo. La première mi-temps se termine donc sur ce score de parité qui arrange plus les affaires des Algériens, mais qui ne les mettait pas totalement à l’abri d’un retour des « Etalons ». En seconde période, le coach Belmadi a senti le danger et a tenté d’apporter du sang neuf en incorporant quelques éléments qui pourraient aider la sélection à sortir de cette situation de doute, à l’exemple de Feghouli. Ce dernier sera, d’ailleurs, décisif, à la 67′, puisqu’il inscrit un deuxième but d’un tir à raz de terre après un bon travail sur le flanc gauche de Belaïli, qui le servira sur un plateau. On pensait que les choses allaient s’améliorer pour l’EN, mais encore une fois, les Burkinabès ne lâchaient pas le morceau et ont bénéficié d’un penalty à la 81′, après une faute de Benlamri dans la surface de réparation, que transforme Issofo, et qui donne des sueurs froides aux Algériens. Les Verts se devaient ensuite de bien gérer ce qui restait du match, et c’est ce qu’ils ont fait de la meilleure des manières, surtout que les « Etalons » pouvaient à tout moment marquer ce but assassin qui nous aurait éliminés. Les trois minutes ajoutées par l’arbitre de la partie étaient comme une éternité, mais vint enfin le coup de sifflet final qui libérera les Algériens, avec une joie immense des supporteurs et des joueurs qui ont tenu à faire la fête avec le douzième homme. Rendez-vous est pris pour le mois de mars avec la double confrontation des barrages, qualificative à la phase finale du Mondial qatari. M. M.