La sélection algérienne de football (dames) affrontera son homologue soudanaise, au premier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2022, selon le tirage au sort effectué lundi au siège de la Confédération africaine (CAF) au Caire (Egypte).
En cas de qualification, les joueuses de la sélectionneuse Radia Fertoul seront opposées, au 2e et dernier tour, au vainqueur de la double confrontation entre le Mozambique et l’Afrique du Sud, vice-championne d’Afrique.
Le Nigeria, qui domine l’épreuve depuis sa création en 1991 avec 11 titres glanés sur 13 possibles, débutera la défense de son trophée face au Ghana.
Un record de 44 pays africains prennent part à ces éliminatoires. Le Maroc, pays hôte, est qualifié d’office. La CAN-2020 avait été annulée en raison de la pandémie de Covid-19.
Cette CAN-2022 sera la première édition qui verra la présence de 12 pays, au lieu de 8 nations habituellement.
Fertoul : «Nous n’avons pas encore atteint notre rythme de croisière»
Sur un tout autre plan, la sélectionneuse de l’équipe nationale de football (dames), Radia Fertoul, a estimé que ses joueuses n’ont pas encore atteint «leur rythme de croisière», à l’issue du stage effectué au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa (Alger), consacré à la préparation et la présélection, en vue notamment des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2022.
«Depuis le début du stage, les internationales ont bien répondu à ce qu’on a exigé d’elles, mais on n’a pas encore atteint notre rythme de croisière. Toutefois, je demeure confiante pour l’avenir», a-t-elle déclaré au site de la FAF.
Il s’agit du second regroupement de suite des footballeuses algériennes, après celui effectué du 3 au 8 avril toujours à Sidi Moussa. 28 joueuses ont pris part à ce deuxième stage, contre 34 lors du premier.
«Sur les 28 joueuses convoquées, près de la moitié ont moins de 23 ans. J’ai même sollicité des jeunes de 17-18 ans qui recèlent d’énormes qualités. Cela nous permettra d’injecter du sang nouveau dans le groupe», a-t-elle ajouté.
Enfin, Radia Fertoul a indiqué qu’elle n’était pas prête à se passer des services de joueuses d’expérience, à l’image des Bouheni, Ouadah et autres «qui ont encore de belles années devant elles».