La candidature du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheïreddine Zetchi, aux élections du Conseil de la Fédération internationale (Fifa), a été rejetée par l’instance internationale.
Par Mahfoud M.
En effet, la Fifa n’a retenu que les candidatures de Jacques Anouma, Augustin Senghor, Ahmed Yahya et Patrice Motsepe pour l’Afrique.
Le motif fait suite à «une suspension disciplinaire de six mois, dont trois avec sursis, infligée à Zectchi au niveau local en 2016», alors qu’il occupait le poste de président du Paradou AC, mais aussi une autre sanction de la CAF, celle-là, en 2018, après un accrochage avec feu Amrou Fahmi, l’ancien SG de la CAF qui avait été portée à son dossier. Le président de la FAF va contester son inéligibilité à travers un recours, qu’il compte introduire au niveau du Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne (Suisse), «dans l’objectif d’être réhabilité». Avec le rejet de la candidature de Zetchi, trois candidats devraient être retenus pour les deux sièges libérés en fin de mandat de quatre ans par le Tunisien Tarek Bouchamaoui et l’Egyptien Hani Abo Rida sont le Marocain Fawzi Lekdjaâ, l’Equato-Guinéen Gustavo Ndong et Abo Rida, qui brigue un second mandat.
Zetchi (55 ans) ambitionnait à travers sa candidature de devenir la deuxième personnalité sportive algérienne à intégrer le Conseil de la Fifa après l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui avait été élu membre du Comité exécutif de l’instance internationale lors de l’Assemblée générale élective de la CAF en février 2011 à Khartoum (Soudan). Les élections du Conseil de la Fifa se dérouleront en marge de la l’Assemblée générale élective (AGE) de la CAF, le 12 mars 2021 à Rabat (Maroc). Certains observateurs pensent que ce rejet de la candidature de Zetchi entre dans le cadre de règlements de compte entre acteurs du football local, puisqu’il faut dire que la CAF n’aurait jamais eu vent de la sanction de la LFP en 2016 si aucun ex-responsable algérien n’aurait vendu la mèche, ce qui reste regrettable pour la balle ronde nationale qui se trouve comme à chaque fois au centre de scandales. A noter que ce rejet de candidature est le troisième camouflet subi par la FAF, après le rejet de la candidature de Ould Zemerli au bureau exécutif de la CAF et la défaite de Bahloul tout récemment.
M. M.