Les choses semblent s’emballer au niveau de la Ligue professionnelle de football, avec l’AG élective qui se tiendra le mercredi 22 décembre. Ainsi, le président sortant, Abdelkrim Medouar, laisse encore planer le doute sur la possibilité de se présenter à sa propre succession.
Par Mahfoud M.
«Au jour d’aujourd’hui, je n’ai pris aucune décision. Je suis en période d’observation, je dois d’abord connaître la tendance, ratisser large, avant de me prononcer définitivement sur ma candidature», a indiqué Medouar. Son premier mandat a été «fortement perturbé», d’abord par une rébellion de certains membres de son bureau expéditif, jusqu’à l’arrivée de la pandémie de Covid-19, dont les conséquences ont été fatales sur le bon déroulement du championnat, avec un arrêt forcé de plusieurs mois. «Mon premier mandat été fortement perturbé, mais cela ne m’a pas empêché de gérer la situation, dans des conditions difficiles, même si cela n’a pas été évident. Donc, un éventuel deuxième mandat serait nécessaire pour poursuivre mon programme et préserver la stabilité», a-t-il ajouté. Un autre membre a annoncé son intention de se porter candidat, c’est l’ancien président de la SSPA/Black Eagles de l’ES Sétif, Azzedine Arab. Ce dernier a expliqué qu’il souhaitait présenter sa candidature après avoir eu l’accord d’un club, le NC Magra, pour sa délégation à cette élection. Toutefois, et aux dernières nouvelles, cette formation a annulé cette délégation ce qui conduira au retrait de la candidature de l’ancien dirigeant sétifien. Une autre personne s’est invitée à ces élections, c’est l’ancien international et ex-membre du bureau fédéral de la FAF, Abdelhakim Meddane, que certains qualifient de proche de l’ancien président de la Fédération, Kheireddine Zetchi. En outre, quatre membres du bureau exécutif de la LFP, à savoir Messaoudène, Herrada, Adrar et Belguidoum, contestent la tenue de la dernière AG ordinaire tenue la semaine dernière pour faire débattre et approuver les bilans moral et financier, et affirment que celle-ci est nulle et non avenue, tant qu’elle n’a pas respecté la loi qui stipule que les bilans devaient d’abord être débattus au sein du bureau exécutif avant de passer à l’AGO. D’ailleurs, ces membres ont saisi le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sebgag, pour lui faire part de leur mécontentement relatif à la manière dont s’est tenue cette AG, vu que la réglementation n’a pas été respectée, selon eux.
M. M.