La première campagne nationale, au titre de l’année 2022, sera lancée aujourd’hui afin de booster le don du sang, alors que le nombre de donneurs demeure «insuffisant», en dépit de son «évolution» en 2021, indique, hier, l’Agence nationale du sang (ANS) dans un communiqué.
Par Hamid H.
Cette manifestation, lancée à l’occasion de la Journée maghrébine du don du sang (30 mars), sera menée en collaboration avec la Direction générale de la Sûreté nationale, note l’ANS, soulignant qu’en dépit d’une évolution de plus de
5,54 % en 2021 du nombre de poches de sang collectées par rapport à 2020, ce chiffre «appréciable reste insuffisant».
Tout en précisant que la moitié des dons proviennent de donneurs de compensation, 75 % réalisés en site fixe et 88 % de donneurs sont des hommes, l’ANS insiste sur l’importance d’instaurer une culture du don du sang au sein de la société.
La célébration de cette journée permettra, selon l’Agence, de «répondre aux services cliniques, notamment durant le mois de ramadhan où est enregistrée une baisse de la fréquentation des donneurs».
Outre la campagne de sensibilisation, d’autres actions sont prévues, telles que les opérations de collectes de sang, associant divers partenaires dont la SEAAL, Algérie Poste, les Scouts musulmans algériens, le Croissant-Rouge algérien, des entreprises publiques et privées, des associations estudiantines et de bienfaisance.
Par ailleurs, l’ANS et la Fondation Warred ont convenu, le 22 mars courant, d’un «partenariat durable» destiné à la promotion de cet acte de solidarité, à l’échelle nationale. Un objectif pour lequel le ministère des Affaires religieuses a également été impliqué à travers un prêche tenu vendredi passé.
H. H.
