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jeudi 28 mars 2024

Documentaire sur Ali Laïmeche: Premier tour de manivelle donné à Tizi-Ouzou

Le réalisateur Yazid Arab revient à son public avec un nouveau film documentaire sur la vie et le parcours du militant nationaliste Ali Laïmeche. Ce film qui se veut un hommage à cette personnalité nationaliste met la lumière sur le militantisme de défunt qui n’a pas aménagé le moindre effort pour défendre une cause humanitaire, patriotique et noble.

En effet, le premier tour de manivelle de ce film documentaire sur la vie du militant nationaliste Ali Laïmeche a été donné jeudi à Tizi-Rached, au Sud-est de Tizi-Ouzou.

Le film de 60 minutes intitulé « Ali Laïmeche, un serment pour la liberté » sera « un périple d’une année et demi à 2 ans sur les traces du révolutionnaire, disparu il y a 75 ans, qui interrogera le réel, lieux et personnages », a précisé son réalisateur Arab Yazid.

« C’est un documentaire de création qui interroge des lieux où a vécu Laïmeche à l’exemple de sa région natale, Tizi-Rached, Ben Aknoun et Miliana, où il a étudié et fait du théâtre, Mekla où il trouva la mort et aussi des personnages, historiens et descendants de sa famille » a-t-il expliqué.

L’intérêt de ce travail est « de faire revivre ce personnage important de l’histoire du mouvement national algérien qui a contribué au recrutement et à la formation de plusieurs leaders nationalistes, à l’image de Hocine Ait Ahmed, Benaï Ouali ou Abane Ramdane et initié le 1er noyau de militants nationalistes de Ben Aknoun ».

Né en juillet 1925 au village Icheriwène à Tizi Rached, Laïmèche a embrassé le combat politique dès son jeune âge, à 17 ans, et fut parmi les pionniers du mouvement national attaché à l’idée d’indépendance de l’Algérie jusqu’à sa disparition, à 21 ans en août 1946.

En 1942, alors lycéen à Ben Aknoun en compagnie de Omar Oussedik, Idir Aït Amrane, Sadek Hadjerès, M’barek Aït Menguellet, Hocine Aït Ahmed, Mohand Saïd Aïche et d’autres, il intégra la cellule estudiantine rattachée au Parti du peuple algérien (PPA) où il activa jusqu’à leur transfert à Meliana.

Revenu dans sa région natale et vivant en clandestinité, il implanta en 1945 la première structure des Scouts musulmans algériens (SMA) à Tizi Rached, et par la suite à travers d’autres localités de Kabylie, dans le but d’assurer une base militante au PPA.

Homme de théâtre et de poésie, il a également contribué à la préservation de la langue et culture amazigh en composant plusieurs chants patriotiques dont le célèbre « Ekker a mmis u mazigh ».

A.S.

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