En vue de maintenir la stabilité des prix et d’assurer la disponibilité des différents produits alimentaires, Issam Bendris, secrétaire national et directeur du bureau de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, a annoncé l’ouverture de 553 marchés de proximité à travers les différentes wilayas du pays en prévision du ramadhan.
Par Thinhinane Khouchi
Dans le cadre des préparatifs pour le mois de ramadhan, le secrétaire national et directeur du bureau de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, Issam Bendris, a indiqué, hier, sur les ondes de la Radio nationale, qu’afin d’assurer la disponibilité des denrées alimentaires tout au long du mois de ramadhan, 553 marchés de proximité seront ouverts progressivement, précisant qu’à ce jour «465 marchés ont été établis, ceux restants commenceront leur activité progressivement avec le mois de ramadhan». L’intervenant sur les ondes de la radio Chaine 1 a précisé que ces marchés vont permettre aux consommateurs de faire leurs achats sans se ruiner. «À chaque ramadhan, les marchés de proximités offrent divers produits de consommation à des prix compétitifs. Les commerçants ainsi que les consommateurs sont gagnants», dira Bendris, ajoutant que «tous les produits de première nécessité seront disponibles au niveau de ces marchés de proximité». Par ailleurs, le secrétaire national et directeur du bureau de l’Union générale des commerçants et artisans algériens a indiqué que «tous les secteurs ministériels participeront à ces marchés et seront alloués dans les derniers jours du mois sacré pour vendre des produits alimentaires pour l’Aïd al-Fitr». Par ailleurs, à la veille de l’ouverture des marchés de proximité au niveau des 58 wilayas, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, s’est réuni avec les représentants de quatre organisations. Il s’agit de l’Association de protection des consommateurs (Apoce), l’association El-Amane, l’association Himayatouk ainsi que l’Union nationale de la protection des consommateurs. Les prix des produits, notamment de large consommation, ont été au menu de cette rencontre «préliminaire», d’après le président de l’Apoce, Mustapha Zebdi. La question des prix de référence a été en effet abordée. Un point sur lequel l’organisation de Zebdi mise afin de garantir la stabilité du marché. «Nous avons discuté des prix de référence pour les produits de large consommation comme l’a demandé notre organisation depuis bien longtemps», a précisé Zebdi à un média national, ajoutant que «l’application des prix de référence ne peut être pour nous qu’une chose favorable et nous allons, dans ce sens, fortement contribuer pour que ça réussisse». Selon le président de l’Apoce, «des commissions seront installées afin de travailler sur la mise en place des prix de référence». Ces dernières sont composées «du producteur qui fixe son coût de revient et son prix de vente, et du commerçant qui lui aussi fixe sa marge bénéficiaire», a expliqué Zebdi, indiquant qu’une deuxième réunion entre son organisation et le département de Rezig «aura lieu avant le mois de ramadhan». De son côté, le président de l’association Himayatouk, Mohamed Aïssaoui, a fait savoir que cette réunion avait porté sur la «nécessité de la mise en place d’un organisme qui aura pour mission principale de surveiller les marchés». «Nous avons insisté sur quelque chose de très important, en l’occurrence, l’instance de surveillance du marché», a-t-il indiqué, ajoutant : «Nous avons également proposé l’organisation de campagnes de sensibilisation en partenariat avec le ministère du Commerce pour la rationalisation de la consommation durant le mois de ramadhan afin d’éviter les perturbations sur le marché».
T. K.
