Le développement des zones d’ombre passe par la promotion de leurs habitants et du milieu dans lequel ces derniers vivent, a affirmé, jeudi dernier à Aïn Defla, le conseiller du président de la République chargé des zones d’ombren Brahim Merrad. «Il est absolument nécessaire de promouvoir les habitants vivant dans les zones d’ombre et le milieu dans lequel ils vivent si l’on veut assurer le développement de ces régions», a insisté M. Merrad au cours de sa discussion avec des habitants des régions enclavées des communes de Aïn Defla, El Mayenne et Aïn Soltane, lors de sa visite dans ces régions. En mettant l’accent sur l’intérêt accordé par le président de la République à la promotion des zones d’ombre et de la nécessité que les citoyens y vivent dans la dignité, il a fait part de la détermination des pouvoirs publics à assurer les conditions à même de permettre une vie décente aux habitants de ces régions. «Dès lors que vous avez accepté de continuer, vous et votre progéniture, à vivre au niveau de ces régions alors que certains auraient pu s’établir dans les villes en exacerbant les difficultés quotidiennes, fait qu’il est on ne peut plus légitime de vous faire bénéficier des commodités les plus élémentaires à l’instar, notamment, de l’approvisionnement en eau potable, la réalisation de routes praticables, le raccordement au réseau de gaz naturel, l’amélioration des conditions de scolarité ainsi que les prestations sanitaires», a-t-il soutenu. Outre la fixation de la population dans son milieu originel, cette démarche est de nature à lui permettre de s’adonner à ses activités de prédilection à l’instar notamment de l’agriculture et l’élevage, a-t-il fait remarquer. Pour M. Merrad, le programme de développement des zones enclavées ira jusqu’à son terme, signalant qu’une région est classée zone d’ombre dès lors qu’elle présente un déficit «criard» en matière de disponibilité de commodités les plus élémentaires. Il a, par ailleurs, fait part de sa détermination à se rendre à toutes les zones enclavées en vue d’en évaluer les besoins, invitant la population de ces régions à fixer leurs doléances selon l’ordre des priorités.
Farouk F.