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samedi 9 décembre 2023

Des partis politiques se remettent au travail : Les législatives en ligne de mire

Les prochaines échéances électorales semblent raviver la flamme sur la scène politique nationale. Des discours des chefs de partis, qui s’exprimaient ce week-end, l’on décèle un avant-goût des législatives anticipées, qui se tiendront dans les quelques mois à venir.

Par Aomar Fekrache

Hier, le président du Parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem, lors d’une rencontre régionale organisée au siège du bureau de wilaya à Constantine, a annoncé la participation de son parti aux élections législatives. «Notre objectif majeur est de concrétiser le changement, de répondre aux aspirations du peuple et d’assurer la sécurité et la stabilité du pays», a-t-il affirmé, tout en insistant sur la nécessité de «consolider la cohésion nationale pour faire face aux différents défis, au vu des crises auxquelles le pays est confronté». Il a également appelé tous les acteurs politiques, les organes de presse ainsi que la société civile à «adhérer massivement à ces élections afin de permettre au peuple d’élire librement ses représentants». Lors de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs des élections législatives, le président du parti a préconisé le recouvrement de la confiance du peuple pour assurer une économie forte, ajoutant que «le développement des zones d’ombre, l’investissement, la sécurité et l’autosuffisance alimentaire figurent au programme du parti».
De son côté, Abderrezak Makri, président du Mouvement pour la Société de la paix (MSP), a accusé le courant «laïc radical» de fomenter un complot afin de ne pas aller vers des élections. S’exprimant lors d’une conférence de presse à Alger, il dira que la raison du refus des élections réside dans le fait que ce courant n’a pas de chance de les remporter. Ces partis, a-t-il ajouté, veulent «imposer une période de transition et inverser l’équation». Le président du MSP a défendu les choix de son parti, affirmant que l’aboutissement du jeu politique est le vote. Makri a indiqué que l’on ne peut pas arriver au pouvoir en usant de «manœuvres et de négociations sous la table», précisant que «l’alternance au pouvoir ne se fait qu’avec la volonté du peuple» et de préciser que «l’arbitre entre les différents partis est l’urne». Le mouvement El Islah, quant à lui, a affirmé, par la voix de son président, Filali Ghouini, son adhésion «totale» aux différents ateliers de l’«Algérie nouvelle» pour concrétiser le changement à même de répondre aux aspirations des Algériens et de préserver la sécurité et la stabilité du pays. A l’ouverture de la session ordinaire du bureau national du mouvement, M. Ghouini a souligné que sa formation participera «massivement» aux prochaines élections législatives, ainsi qu’à toutes les échéances et autres rendez-vous nationaux «pour contribuer au parachèvement de l’édification des institutions de l’Algérie nouvelle dont tout un chacun rêve».
A. F.

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