La 19e édition des Jeux méditerranéens d’Oran nous a réservé une agréable surprise, celle de découvrir une nouvelle race de champions qui n’ont pas froid aux yeux et ne reculent devant rien pour décrocher une médaille et faire honneur à leur pays.
Par Mahfoud M.
Alors que personne ne les attendait à ce niveau, des athlètes, comme le judoka Driss Messaoud qui a décroché la médaille d’or de la catégorie des -73 kg, l’athlète Bilal Afer, médaillé d’or au saut en hauteur, et les boxeuses Imane Khelif, Louiza Abouriche, Roumaïssa Boualem et Ichrak Chaïb, ont surpris tout le monde. C’est que ces derniers croyaient dur comme fer en leurs capacités de décrocher des médailles lors de ces JM et avaient confiance en leurs moyens, sachant qu’ils se sont préparés d’arrache-pied pour ce rendez-vous. Le fait que la compétition se jouait chez nous a boosté ces sportifs qui veulent tant voulu faire plaisir aux membres de leur famille, leurs amis et à leurs concitoyens. Il faut savoir aussi que ces jeunes en veulent et souhaitent écrire l’histoire à leur manière. Bien qu’il savait que des champions olympiques et d’Europe concourraient avec lui, Bilal Afer a déclaré vouloir aller loin et ne pas abdiquer. Ses sacrifices n’ont pas été vains, puisqu’il a été récompensé. «Cette médaille vient récompenser des années de travail avec mon entraîneur», a souligné le digne héritier de Hammad, actuel patron du Comité olympique algérien. La déclaration de la boxeuse Ichark Chaïb illustre aussi cette nouvelle génération avide de performances et de titres et qui ne recule devant rien. Celle-ci dira : «J’ai boxé la championne du monde et olympique en finale. J’avoue qu’elle a plus d’expérience que moi, mais je peux affirmer sans avoir peur que je la battrai un jour et je prendrai ma revanche». Des athlètes comme-ceux là méritent d’être soutenus et aidés pour aller de l’avant et décrocher d’autres médailles à l’avenir.
M. M.
