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jeudi 28 mars 2024

Déclarations du Président Macron: Condamnation unanime de l’ingérence, par des partis politiques et organisations nationales

Plusieurs partis politiques et organisations nationales ont condamné «fermement», dimanche, les «propos non démentis» que plusieurs sources françaises ont attribué nommément au Président Emmanuel Macron, exprimant leur «rejet catégorique de toute forme d’ingérence et d’atteinte à la souveraineté nationale».

Par Hocine Y./APS
Le Conseil de la nation a rejeté «toute forme d’ingérence», affirmant que la politique extérieure de l’Algérie «n’est soumise à aucun diktat de quelque partie qu’elle soit».
«Le Bureau du Conseil de la nation, présidé par le moudjahid Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, rejette en bloc toute forme d’ingérence, de diktat, de suggestions et de sermons, quelles que soient leur nature et leur origine, dont les colonisateurs d’hier et leurs relais actuels représentés par des lobbies, des entités et des partis politiques qui ne dissimulent point leur hostilité et leur haine à l’égard de l’Algérie n’ont de cesse d’exprimer et d’adresser sans honte et sans répit», a-t-il indiqué dans un communiqué.
Il a réaffirmé, à ce propos, que «la politique extérieure de l’Algérie n’est soumise à aucun diktat de quelque partie qu’elle soit et qu’elle agit conformément au réalisme politique et au service des intérêts stratégiques de l’Algérie».
Le Front de libération nationale (FLN) a dénoncé des propos «hostiles» qui traduisent «une haine viscérale» pour l’Algérie et «une inquiétude» quant à un retour de la diplomatie algérienne sur les scènes régionale et internationale.
Ces déclarations reflètent également «une inquiétude» quant à «un retour de la diplomatie algérienne ‘’à voix haute, avec respect et considération’’ sur les scènes régionale et internationale, particulièrement au plan sahélo-africain, chose qui contrarie les plans de la France coloniale», a-t-il soutenu.
Le Rassemblement national démocratique (RND) a également condamné énergiquement les déclarations «irresponsables» du président français Emmanuel Macron, candidat à un deuxième mandat, qualifiant son attitude d’«abominable».

Déclarations provocatrices
Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a exprimé, de son côté, son rejet de l’ingérence française dans les affaires intérieures de l’Algérie, qualifiant les récents propos du président français Emmanuel Macron de «déclarations provocatrices et attentatoires à la souveraineté de l’Etat algérien».
Le MSP a affirmé que les déclarations «hostiles» du président français envers l’Algérie traduisent «l’acharnement de la France et sa mentalité colonialiste», «démasquant ainsi son vrai visage vis-à-vis de l’Algérie».
Le mouvement El-Bina a exprimé, pour sa part, son rejet total de l’atteinte à la souveraineté nationale, de l’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie et de toute velléité hostile à l’égard des institutions de l’Etat.
Le mouvement El-Bina a dénoncé, dans un communiqué, «l’hystérie électorale ayant caractérisé les déclarations d’officiels français contre l’Algérie (…) lesquelles trahissent une inimitié viscérale contre notre pays et son histoire».
H. Y./APS

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