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vendredi 29 mars 2024

Culture: Les ensembles égyptien et italien à l’honneur

Dans le cadre de la 12e édition du Festival international de musique symphonique, l’Opéra d’Alger a accueilli mardi soir une belle prestation musicale animée par l’Orchestre symphonique du Caire (Egypte) et le Filarmonica Arturo Toscanini (Italie).

Par Abla Selles

Les maestros des deux ensembles, l’Egyptien Ahmed El Saedi et l’Italien Enrico Onofri, ont fait part de leur «immense plaisir à se produire à Alger, devant un public aussi accueillant».
Les 22 instrumentistes de l’Orchestre symphonique égyptien, fondé en 1959 par son premier directeur artistique et chef d’orchestre d’alors, Franz Litschauer, ont rendu un concert très applaudi, choisissant de s’exprimer dans les modes et les cadences de la musique classique universelle.
Invitant le public à une belle randonnée onirique, l’Ensemble égyptien a interprété, «Passacaglia pour cordes», de Ahmed El Saedi et «Symphonie en La Majeur, K. 201» de Wolfgang Amadeus Mozart, laissant libre court aux instrumentistes de faire montre de toute l’étendue de leur talent d’artiste. Prenant le relais après la standing ovation adressée à l’Orchestre égyptien, l’Ensemble italien a ravi l’assistance avec un programme de pièces des plus célèbres du répertoire de la musique classique universelle.
Hautement apprécié par le public, le rendu du «Filarmonica Arturo Toscanini», créé en 2022 à Parme, en remplacement de l’historique Orchestra dell’Emilia Romania Arturo Toscanini, a convoqué de grands noms de la musique symphonique pour constituer un répertoire de référence comprenant des airs tellement beaux qu’ils sont devenus populaires.
Dans des atmosphères de grands soirs, l’Ensemble italien, composé de 54 instrumentistes, a rendu les pièces «La Cenerentola sinfonia» et «Orchestre d’archi» de Gioacchino Rossini, «Variations sur La Traviata» de Marc Olivier Dupin et Giuseppe Verdi, «Médéa sinfonia» de Luigi Cherubini, «La Traviata, preludio all’Alto primo» de Giuseppe Verdi et «Il barbiere di Siviglia sinfonia» de Gioacchino Rossini. D’une main de maître, le maestro Enrico Onofri a conduit son concert avec une énergie survoltée, à la gestuelle large, engageant l’ensemble du corps dans un perpétuel mouvement et à l’affût de la moindre intonation ou nuance.
Ouvert samedi, dans le cadre des célébrations du soixantième anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le 12e FCIMS prend fin aujourd’hui, avec des conférences et des Master Class, organisées à l’Institut supérieur national de musique Mohamed-Fawzi.
A. S.

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