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lundi 27 mars 2023

Culture à Mostaganem: Le directeur de la culture redonne vie au 7e art

Malgré un potentiel manifeste et un passé cinématographique substantiel résultant des grandes capacités dans l’art dramatique, le septième art à Mostaganem est passé par une longue période apathique pour de multiples raisons. Néanmoins, les cinéphiles et les nostalgiques du grand écran existent toujours. A ce titre, depuis son installation, Mohamed Merouani, directeur de la culture et des arts, a fait sciemment un état des lieux du secteur dans la wilaya, mettant en avant les carences du domaine pour enfin établir une feuille de route. Une feuille de route qui allait lui permettre de promouvoir progressivement le septième art sur les écrans. Le Dr M. Merouani, ex-professeur d’université et acteur dans les médias, tente intelligemment de redresser la barre de la culture et des arts avec le soutien des acteurs en valorisant le potentiel traditionnel de la wilaya, en l’occurrence l’art dramatique, la poésie, le cinéma et la peinture. Pour ce qui est du septième art et étant donné l’existence de capacités en salles de projection de films, notamment la salle «Cheikh Hamada», totalement rénovée, située au centre-ville, sert aujourd’hui à mettre en pratique le programme de relance du cinéma à Mostaganem. Cette stratégie d’impulser l’animation cinématographique a commencé d’abord par le rapprochement des amateurs du ciné-club. Evidemment, cet instrument est le premier à être valorisé car le directeur s’en est appuyé pour relancer le film à Mostaganem. C’est parfait, puisqu’à Mostaganem le ciné-club a toujours existé. A travers les projections programmées pour un public de choix, particulièrement les étudiants et les lycéens, le directeur a songé, par le truchement de cet outil, encourager les échanges entre cinéphiles et développer une culture cinématographique à Mostaganem. Tous s’accordent à dire qu’une fois à la tête du domaine, le directeur de la culture a donné un bon départ à un secteur longtemps agonisant. La salle «Cheikh Hamada», en plus des activités de l’association du ciné-club créée en avril 2021, a vu passer le film «Heliopolis» qui a marqué les esprits des amoureux du grand écran et la projection du film documentaire «Cassaigne le camp de la mort» sur la torture, du cinéaste Mostefa Abderrahmane. Le premier responsable de la culture a
d’abord travaillé en concertation pour pouvoir établir son tableau de bord. A l’issue des consultations, il a préconisé le lancement d’ateliers pédagogiques cinématographiques et en parallèle une formation de jeunes pour la réalisation de courts métrages en collaboration avec la Direction de l’éducation. Pour promouvoir le 7e art à Mostaganem, Mohamed Merouani prépare la signature d’un contrat avec le Centre national du développement cinématographique. Tous confiants qu’avec la prochaine réouverture de la salle «Afrique», la vision managériale du directeur de la culture à Mostaganem se réanime doucement mais sûrement.
Lotfi Abdelmadjid

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