Des pédagogues et des représentants de syndicats du secteur de l’éducation ont proposé de mettre à profit la première semaine des vacances de printemps pour rattraper le retard accumulé suite à la suspension des cours décidée par les pouvoirs publics après la propagation du Covid-19 dans les écoles, tandis que d’autres ont plaidé pour la fusion des deux semestres restants comme solution pour le parachèvement du programme scolaire. Le président de la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses à l’Assemblée populaire nationale, Abdelkrim Ayed, a estimé que la suspension des cours était une «bonne décision» après la propagation de l’épidémie de Covid-19 dans les écoles, proposant de mettre à profit la première semaine des vacances de printemps et les samedis pour rattraper le retard accumulé suite à l’arrêt des cours. Le député a également proposé d’ajouter des heures supplémentaires pour que les programmes des classes d’examen (baccalauréat et BEM) puissent être parachevés. Pour le pédagogue Ahmed Tessa, il faut que toutes les mesures nécessaires sur le plan pédagogique, mais aussi matériel soient prises pour assurer le parachèvement des programmes et la réussite de l’année scolaire. Selon lui, l’année scolaire «ne sera pas impactée» par cette suspension, notamment après l’allègement des cours et l’adaptation du programme dans le cadre des plans exceptionnels élaborés par le ministère de l’Education nationale du fait de la pandémie du coronavirus.