L’Algérie, comme partout dans le monde, se trouve en plein cœur de la pandémie de Covid-19 et subit de plein fouet les ravages de la troisième vague. Aujourd’hui, nous tournons sur des taux pas encourageants de vaccination, soit autour des 21 %. Les recommandations des scientifiques et des experts médicaux sont très clairs par rapport à l’importance vitale de se faire vacciner. Le variant «Delta» s’est pointé, alors que l’on croyait être sortis d’affaire. Avec ses mutations, il s’est avéré plus contagieux et plus inquiétant. Chez nous, on reste malheureusement confrontés au non-respect des mesures barrières. L’insouciance , le manque de sensibilisation, la désinformation, ont fait adopter à certaines couches de la population des comportements irresponsables. Les vagues de contagion se succèdent et les virus mutent et on ignore ce qu’apporterait la quatrième vague qui se pointe à l’horizon. La crainte est que beaucoup restent sceptiques vis-à-vis du vaccin et de son efficacité. Face à la gravité de ce mutant, la seule et unique parade, selon les experts, c’est la vaccination massive. Ces scientifiques attestent aussi que le variant «Delta» est en train de contaminer essentiellement des personnes non-vaccinées. Arriver à l’objectif de l’immunité collective, reste l’un des enjeux majeurs de la campagne vaccinale. Ceci va permettre d’atteindre une immunité collective à partir de laquelle le virus sera quasiment éradiqué, puisque ne rencontrant pas suffisamment de personnes non protégées à contaminer. Les groupes des réseaux sociaux et les associations doivent, par devoir, réorienter leurs actions solidaires en menant de vraies campagnes, exhortant les citoyens à se faire vacciner. Les mosquées devront s’impliquer davantage par les arguments religieux au profit de la préservation des vies humaines. C’est ainsi que la seule parade salutaire c’est de se faire vacciner.
Lotfi A.
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