L’entraîneur du club tanzanien des Young Africans, le Tunisien Nasreddine Nabi, espère pouvoir renverser la tendance samedi prochain au stade du 5-Juillet (Alger), lors de la finale «retour» de la Coupe de la Confédération africaine de football, et ce, malgré la défaite (2-1), concédée dimanche à domicile face à l’USM Alger. «Cette finale se jouera sur l’ensemble des deux matchs. Or, il reste encore 90 minutes, pendant lesquelles tout peut arriver. L’espoir est donc permis», a-t-il positivé lundi, au lendemain du revers essuyé devant son public, au stade Benjamin-Mkapa de Dar Es Salam. Certes, le premier responsable de l’encadrement technique tanzanien a reconnu que «la mission sera probablement difficile» samedi au stade du 5-Juillet d’Alger, où «les différentes conditions de jeu seront plus favorables à l’USMA qu’aux Young Africans», surtout qu’on associe cette situation au résultat du match aller, mais il s’est tout de même appliqué à garder un certains optimisme. «Difficile veut dire dur et compliqué, non pas impossible. Nous avons une bonne équipe qui développe du beau football et qui a les capacités de marquer, même à l’extérieur. Autant de facteurs favorables qui m’encouragent à rester optimiste, car si nous parvenons à faire bon usage de tous nos points forts, il se peut qu’il y ait un résultat probant au bout», a-t-il espéré. «Je n’irai pas jusqu’à promettre à nos supporters que je vais revenir avec la Coupe à 100 %, mais je peux leur assurer qu’on va se battre pour renverser la vapeur. Nous avons les moyens de réaliser cet exploit et nous l’avons déjà prouvé», a-t-il rappelé. L’optimisme de l’entraîneur tunisien provient essentiellement des statistiques favorables du match aller, car malgré la défait à domicile, les Young Africans ont dominé les débats, avec 62 % de possession de balle et pas moins de 15 tirs cadrés. «C’est d’ailleurs en me basant sur ces arguments-là que je dis que rien n’est fini et que l’espoir d’un renversement de situation est largement permis pour notre équipe», a-t-il appuyé ses dires. Même dans le cas où les Young Africans viendraient à «encaisser un autre but au stade du 5-Juillet», Nasreddine Nabi a affirmé que «ce scénario ne changera pas grand-chose à la donne. Notre équipe est déjà menée et elle devra l’emporter en marquant un maximum de buts à Alger. Donc, qu’il y ait un seul but à remonter ou plus, c’est pratiquement la même chose. Je ne me base pas sur l’émotionnel en disant cela, mais sur des faits de matchs», a-t-il conclu.