L’équipe nationale algérienne U 17 affronte aujourd’hui l’Arabie saoudite pour le compte des demi-finales de la Coupe arabe des nations.
Par Mahfoud M.
Les Verts qui sont arrivés à ce stade de la compétition après avoir écarté le voisin tunisien aux tirs au but (3/1), ambitionnent de passer le cap saoudien pour atteindre la finale, même si la mission ne sera pas de tout repos. En effet, la sélection nationale affrontera pratiquement la meilleure équipe du tournoi, sachant que les Saoudiens investissent énormément dans les jeunes sélections, comme c’est le cas avec les U 20 qui ont remporté le tournoi arabe à deux reprises. Le coach national, Arezki Remmane, devrait compter sur ses baroudeurs, notamment Mouslim Anatouf, pour faire la différence. Mais il devra également faire très attention, en verrouillant derrière et en ne laissant pas d’espace à l’adversaire qui pourrait en profiter. Remmane est conscient de ce qui attend son équipe lors de ce match. Il dira à ce propos : «Nous allons affronter la meilleure équipe dans ce tournoi. La sélection saoudienne renferme en son sein de très bonnes individualités. Elle est également très compacte sur le plan collectif et prône souvent un jeu offensif. Mais cela ne veut pas dire que nous allons nous présenter sur le terrain en victimes expiatoires, car nous avons aussi des atouts à faire valoir».
Revenant sur ce match face à la Tunisie, le technicien algérien a souligné qu’il craignait que cette partie ait des répercussions négatives sur la forme physique de ses joueurs qui ont été contraints à déployer d’énormes efforts sur le plan physique avant que la chance ne leur sourit lors de la fatidique opération des tirs au but. «Certes, nous avons un jour de récupération supplémentaire par rapport à notre adversaire de lundi (aujourd’hui) vu que les Saoudiens ont joué leur quart de finale le lendemain de notre match. Mais dans ce genre de compétition, il est difficile de récupérer rapidement, d’autant plus que nous avons évolué sur un terrain en mauvais état qui nous a obligés à faire des efforts physiques supplémentaires», a ajouté le coach national.
Rezki Remmane s’est dit, en outre, optimiste au sujet du retour des siens sur le terrain du stade de Sig où ils ont évolué pendant le premier tour, poursuivant toutefois que l’apport du public pourrait être une arme à «double tranchant», car il est difficile de gérer les émotions des joueurs de cette catégorie d’âge, selon ses dires. Pour sa part, l’entraîneur de la sélection saoudienne, qui a étrillé l’Irak en quarts de finale (4-1), Abdelwahab Al Harbi, a estimé que les deux antagonistes vont aborder la partie «à chances égales». «Certes, nous sommes en train de monter en puissance au fil des matchs dans ce tournoi, mais nous allons affronter une bonne équipe algérienne. Il est difficile d’avancer le moindre pronostic concernant le vainqueur, d’autant que le niveau des deux formations est très rapproché», a-t-il dit. La première demi-finale de la 4e édition de la Coupe arabe opposera l’Algérie à l’Arabie saoudite (16h30), alors que la seconde mettra aux prises le Maroc au Yémen (20h00). Les deux rencontres, prévues aujourd’hui, auront pour théâtre le nouveau stade de Sig.
M. M.