Une campagne de sensibilisation sur les maladies cryptogamiques qui affectent les récoltes a été lancée, mardi à Constantine, au profit des agriculteurs de la wilaya, en vue de limiter leur propagation et assurer une production qualitative.
Par Kamel L.
La caravane de sensibilisation sillonnera les 12 communes de la wilaya avec l’objectif de sensibiliser les agriculteurs aux dangers des différentes maladies cryptogamiques, notamment la rouille brune du blé, et leur dévoiler les moyens de les traiter afin de garantir des récoltes abondantes et de qualité, a indiqué à l’APS le directeur des services agricoles (DSA), Djamel Eddine Benserradj.
Les maladies cryptogamiques apparaissent généralement après les averses de pluie du mois d’avril, durant lequel plus de 23 mm de précipitations ont été enregistrées jusqu’à présent, a fait savoir le directeur des services agricoles, ce qui nécessite une grande vigilance, selon lui, de la part des agriculteurs qui doivent suivre les consignes des spécialistes dans le domaine phytosanitaire.
Dans le cas où certaines maladies cryptogamiques ne sont pas traitées, elles peuvent impacter une grande surface de cultures, contraignant l’agriculteur à recourir aux différentes méthodes et techniques nécessaires pour empêcher la propagation de ces maladies, a assuré M. Benserradj, relevant que les antifongiques sont disponibles dans les Coopératives de céréales et légumes secs (CCLS).Selon le même responsable, l’accompagnement des agriculteurs s’effectuera sur le terrain par un comité spécialisé dans le suivi phytosanitaire, à travers la vulgarisation des modalités d’intervention et de traitement de ces maladies, a précisé le même responsable, ajoutant que celles-ci se propagent rapidement, nécessitant une intervention au bon moment à l’aide de pesticides adéquats et de la quantité idoine.
La superficie cultivée en céréales dans la wilaya de Constantine est estimée à environ 90 000 ha durant la présente saison agricole, dont 61 000 ha de blé dur, plus de 18 000 ha de blé tendre et 7 000 ha d’orge, a-t-on signalé.
K. L.
