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jeudi 8 juin 2023

Confirmant avoir gagné le procès en mars contre Rebrab / Ahmed Fattani : «Le titre de Liberté m’appartient»

Quelques jours seulement se sont écoulés depuis la fermeture du journal «Liberté» par l’homme d’affaires Issad Rebrab, voilà qu’aujourd’hui, l’un de ses actionnaires, Ahmed Fattani, indique avoir gagné le procès contre l’homme d’affaires le 8 mars dernier, confirmant que le titre lui appartient désormais.

Par Louisa A.R.

Le directeur général du quotidien «L’Expression» accuse l’homme d’affaires Issad Rebrab de s’être emparé du journal français «Liberté», affirmant qu’il en était le véritable propriétaire.
Lors d’une conférence de presse tenue hier au siège du quotidien «L’Expression», accompagné de son avocat, Maître Nadjib Bittam, Fattani fera savoir que l’homme d’affaires, Issad Rebrab, s’en était emparé illégalement.
Selon les faits racontés par Fattani, Rebrab lui a illégalement pris le journal en 1995, expliquant qu’il avait mené une longue bataille juridique contre lui depuis le milieu des années 90 jusqu’à ce qu’une décision de justice lui rende justice. «Je suis le fondateur et le propriétaire du journal Liberté par la force de la loi», a affirmé Fattani qui dit avoir obtenu le 8 mars dernier une décision du tribunal de Chéraga pour annuler toutes les résolutions de l’Assemblée générale tenue à Paris en l’an 95 et couper ainsi l’herbe sous le pied de Rebrab, qui n’a plus le droit de posséder «Liberté». «C’est la nouvelle décision qui donne à Fattani le droit, après avoir terminé les procédures légales, de s’approprier du journal à nouveau», a expliqué son avocat. Par ailleurs, Fattani a indiqué que le jugement est de première instance et pas encore définitif, afin qu’il puisse être exécuté.
La surprise est que, s’est étonné le détenteur du titre «Liberté» et son directeur fondateur, «Rebrab, dès que la décision du tribunal de Chéraga a été rendue, il y a environ un mois, a anticipé les événements et annoncé son intention de fermer le journal. En effet, il l’a arrêté il y a quelques jours, sous prétexte de difficultés financières». «Rebrab ne veut pas reconnaître qu’il a perdu la bataille. Il vous a menti à tous !», dira-t-il. «Pourquoi l’annonce de la fin du journal Liberté maintenant et pas avant ? Pourquoi Rebrab n’a pas évoqué la décision de justice mais des raisons financières qui ne tiennent pas la route ?», s’est-il interrogé. «Il a perdu le procès contre Fattani», s’est-il réjoui, affirmant que le journal «Liberté» lui appartient, qu’il s’emploiera à le restaurer, notant que l’agrément est toujours à son nom, étant donné que c’est lui qui l’a obtenu en 1992. Fattani est allé plus loin en accusant Rebrab d’escroquerie. «Rebrab n’a pas payé le prix des 600 millions de centimes qu’il avait acquis à l’époque», dira-t-il. Pire encore, il a ajouté que le multimilliardaire a eu recours à des méthodes «immorales» et «illégales» pour déposséder Ahmed Fattani de son bien. «Il a augmenté le capital social de 300 000,00 DA à 463 000 000,00 DA, violant ainsi toutes les lois !», a-t-il fulminé.

L.A.R.

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