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vendredi 29 mars 2024

Concert au Théâtre national algérien: Hommage rendu à des artistes chaâbi et hawzi

Le Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi a accueilli, samedi soir, des artistes qui ont contribué à l’enrichissement de la chanson et de la musique algériennes. En effet, un vibrant hommage a été rendu lors de cette soirée à des figures de proue de la chanson populaire chaâbi et hawzi, à savoir Mahdi Tamache, Saadi Hsissen et Abdelatif Merioua.

Par Abla selles
Ces artistes étaient accompagnés jusqu’à la scène par une troupe de «zorna» qui a créé une ambiance festive.
Organisée par l’Association artistique et culturelle «Troisième millénaire», en partenariat avec l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (Onda), la cérémonie s’est déroulée en présence d’un public venu rendre aussi hommage aux artistes qui continuent de les enchanter.
Nardjess, Nadia Bouchama de son vrai nom, a ouvert le bal de cette cérémonie en interprétant «Nesthel el kiya», chanson écrite et composée par Mahboub Bati en hommage à ces figures vivantes de la chanson algérienne.
Pour sa part, Nouri Koufi, une des grandes figures de la musique andalouse, a rendu des chansons du genre, ponctuées de quelques madih en hommage à ses collègues qui ont marqué chacun de son empreinte la musique algérienne.
En dernière partie de ce concert-hommage, Hakim El Ankis, digne héritier de l’art de son père Boudjemâa El Ankis, a interprété de célèbres chansons puisées du riche répertoire chaabi.
Mahdi Tamache, Saadi Hsissen et Abdelatif Merioua ont tenu à assister à cette cérémonie-hommage, rehaussée par la présence d’un public mélomane.
Présent malgré son handicap, l’interprète du hawzi Mahdi Merioua, 61 ans, est considéré comme l’un des grands noms de sa génération qui a marqué de son empreinte la musique andalouse dans sa variante hawzi.
Natif d’Alger en 1951, Mahdi Tamache, disciple du pionnier du châabi, Cheikh M’hamed El Anka, a suivi de 1968 à 1975 des cours de musique au Conservatoire d’Alger.
Hsissen Saadi, autre élève d’El Anka, 73 ans, s’est fait connaître auprès du public à travers son riche répertoire et ses spectacles de chaâbi authentique, diffusés par la Télévision publique où il avait enregistré plusieurs de ses œuvres.
Créée en 2001, l’Association «Troisième millénaire» œuvre à la promotion de l’art et à la distinction des artistes avec comme mot d’ordre «rendre hommage à l’artiste de son vivant».
A. S.

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