L’APC de Tamridjt (daïra de Souk El-Tennine) n’a pas encore installé son exécutif et son maire. Une situation partie pour durer, si l’on se réfère aux deux réunions convoquées par la commission de vote mise sur pied à cet effet le 7 décembre, soit lors de l’installation du conseil communal par le DRAAG.
Par H. Cherfa
Les deux réunions qui ont été convoquées en très peu d’intervalle, soit les 14 et 16 décembre, se sont terminées sur un sérieux désaccord quant à la désignation du maire et les membres de son exécutif entre les nombreux élus formant l’Assemblée, issus des listes indépendantes et du FFS. Les travaux de ces deux réunions n’ont pas pu avoir lieu, ayant été marqués par un climat électrique entre les élus des différents camps en raison de différends insurmontables. Pour rappel, le FFS avait obtenu, lors des élections municipales du 27 nombre dernier, 5 sièges sur les 13 que compte cette petite commune montagneuse, la liste «Espoir et Travail» avait obtenu 4 sièges et l’autre liste indépendante «Le Renouveau» avait été accréditée du reste des sièges, autrement 4 fauteuils. Les deux listes indépendantes ont scellé une alliance, sont devenues majoritaires avec 8 sièges et avaient décidé d’installer un maire et un exécutif. Mais la liste du FFS qui a obtenu une majorité relative avec ces 5 sièges ne l’entend pas de cette oreille et veut prendre les commandes de l’APC. Les deux camps n’ont pas pu arriver à un accord et les deux réunions ont été marquées par de sérieux clivages. Depuis la dernière rencontre c’est le statu quo. Les élus et les citoyens se demandent quand l’installation d’un maire et d’un exécutif aura lieu. Il est utile de noter que la majorité des Assemblées populaires communale sont installées. On peut noter l’installation, la semaine dernière, des maires des communes de Boukhélifa, Bouhamza, Adekar et Semaoun.
H. C.
