Les activités culturelles et artistiques sont devenues rares ces derniers jour, après la dégradation de la situation sanitaire dans notre pays en raison de la pandémie de Covid-19.
La Cinémathèque algérienne est un des établissements qui proposent encore des activités au public. Les activités sont organisées dans le strict respect des mesures sanitaires contre la propagation de la pandémie de Covid-19. L’établissement annonce avant chaque activité les mesures de prévention qui sont obligatoires, à savoir le port de la bavette, l’utilisation du gel et la distanciation physique. Il y a même des agents qui veillent à l’application de ces mesures.
Pour cette semaine, un cycle filmique est organisé en hommage au compositeur algérien Ahmed Malek, disparu en 2008. Ouvert hier en présence des amis du défunt et d’artistes, ce rendez-vous cinématographique propose la projection de films dont l’artiste défunt est le compositeur de la bande originale, à l’instar de «Les vacances de l’inspecteur Tahar» de Moussa Haddad, «Omar Gatlato» de Merzak Allouache, «Barrières» de Ahmed Lallem et «Leila et les autres» de Sid Ali Mazif. A raison de trois séances par jour, la Cinémathèque propose également deux films sortis en salles récemment, «Abou Leila» d’Amin Sidi Boumediene et «En attendant les hirondelles» de Karim Moussaoui.
Natif d’Alger en 1931, Ahmed Malek a suivi des cours d’apprentissage d’instruments de musique comme le piano et l’accordéon. Plus tard, il intègre l’Orchestre de la Radio algérienne, dirigé alors par le regretté Mustapha Skandrani, et collabore comme arrangeur avec plusieurs artistes et groupes de musique algériens.
Ahmed Malek a composé nombre de musiques de films, notamment «Barrières» d’Ahmed Lallem, «Le charbonnier» de Mohamed Bouamari, «Les enfants de novembre» de Moussa Haddad, «Autopsie d’un complot» de Mohamed Slim Riad et «Un toit, une famille» de Rabah Laradji.
F. H.