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mardi 19 mars 2024

Cinéma: Ouverture officielle du 11e Festival international du cinéma d’Alger

Le 11e Festival international du cinéma d’Alger (FICA), dédié au film engagé, s’est ouvert vendredi soir à Alger, après deux ans d’absence en raison de la pandémie de Covid-19, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Souraya Mouloudji.

Par Abla Selles

Devant le Conseiller du Président de la République, chargé du cinéma et de l’audiovisuel, Ahmed Rachedi, et de membres du gouvernement, Souraya Mouloudi a réitéré, dans son allocution, «l’engagement de l’Etat algérien à hisser le niveau du 7e art à un rang supérieur et qui devra accompagner les mutations technologiques».
La ministre a rappelé les orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour développer l’industrie cinématographique et «soutenir» un cinéma qui, selon elle, devra «contribuer à préserver la mémoire nationale et l’identité algérienne».
Soraya Mouloudji a également assuré que l’accompagnement et le soutien de l’Etat des projets de cinéma «se poursuit à travers des mécanismes élaborés pour l’année 2023», lesquels devront «insuffler une nouvelle dynamique et réintroduire l’Algérie dans les manifestations culturelles internationales».
La commissaire du festival Zehira Yahi a, quant à elle, salué le soutien du ministère de la Culture et ses institutions qui, a-t-elle souligné, ont contribué à la tenue de ce festival.
Ont assisté également à cette soirée d’ouverture, les ministres de la Communication, Mohamed Bouslimani, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Kamel Beddari, et du Tourisme et de l’Artisanat, Yacine Hamadi, aux cotés de représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie.
Présenté en ouverture de ce 11e FICA, le long métrage de fiction «El Gharib» (L’étranger), écrit et réalisé par le cinéaste syrien Ameer Fakhereddine, s’intéresse à l’histoire d’un jeune médecin dans un petit village du Plateau occupé du Golan, aux frontières avec le Liban. Coproduction associant plusieurs pays dont la Syrie et la Palestine, cette fiction de 112 minutes relate la vie d’un médecin désespéré sans agrément qui mène une vie difficile à la limite du désespoir.
Soixante films, dont 25 en compétition officielle, sont au programme du 11e FICA qui se poursuit jusqu’au 10 décembre.
Outre la compétition, le FICA prévoit six focus thématiques dédiés, entre autres, à la mémoire, aux jeunes réalisateurs ou encore à l’environnement, ainsi que des master-class.
A. S.

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