La Cinémathèque d’Alger rouvre ses portes au public avec une série d’hommages dédiés aux personnalités du 7ème art récemment disparues, un clin d’œil sur leurs carrières prolifiques qui devrait s’étaler jusqu’à la fin du mois en cours, indique une annonce sur la page Facebook du Musée du cinéma algérien.
Par Adéla S.
La décision de rouvrir les salles de spectacles et autres lieux accueillant le public, prise dernièrement en haut lieu, avec l’impératif catégorique de s’en tenir au strict respect des mesures barrières de prévention sanitaires, permettra un retour progressif à la vie normale.
Donnant suite à cette décision, la Cinémathèque d’Alger à choisi de rappeler et d’évoquer, à travers une programmation qui sera diffusée en boucle jusqu’au 29 septembre, la grandeur et le talent de Saïd Hilmi (1939-2021), Lyazid Khodja (1945-2021), Brahim Tsaki (1946-2021) et le grand révolutionnaire et producteur Yacef Saâdi (1928-2021).Le public pourra ainsi apprécier, Saïd Hilmi, distribué dans, La voisine de Ghaouti Bendeddouche, (2002), Lyazid Khodja, réalisateur avec Rachid Benallal de Si Mohand Ou M’hand, (1983) et Brahim Tsaki scénariste et réalisateur de Histoire d’une rencontre (1983).
L’hommage à Yacef Saâdi, auteur de l’œuvre en trois tomes, La bataille d’Alger, qui inspirera Franco Solinas pour écrire le scénario du film éponyme réalisé en 1966 par Gillo Pontecorvo, sera marqué par la présentation de Mains libres, un documentaire inédit et produit en 1964 par Casbah film, la société de production qu’il a fondée en 1964.
«La dernière projection de ce documentaire remonte au 14 août 1965 à la salle du cinéma Afrique, depuis, la direction de la Cinémathèque d’Alger a pu re-trouver le film et l’a numérisé pour le présenter au public et aux cinéphiles algériens», peut-on lire sur le texte de présentation de l’événement.
D’autre part, la Cinémathèque d’Alger rend également hommage à une grande figure du cinéma français, Jean Paul Belmondo (1933-2021), à travers la projection des films, A bout de Souffle (1960) de Jean Luc Godard, Le professionnel (1981) de Georges Lautner et Le Marginal (1983) de Jacques Deray.
A. S.