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vendredi 19 avril 2024

Changes: Le dollar au plus haut depuis un mois après une intervention du président de la Fed

Le dollar a grimpé jeudi à son plus haut niveau depuis un mois face à l’euro et à un panier d’autres monnaies, après la hausse des rendements obligataires à la suite d’une intervention du patron de la Banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell.
Vers 20h30 GMT, le dollar gagnait 0,77 % face à l’euro, à 1,1970 dollar. Le dollar index, qui compare la monnaie américaine à un panier d’autres devises, montait également. Lors d’une conférence, le président de la Fed, Jerome Powell, a continué de se montrer placide face à la montée des taux obligataires ces dernières semaines, qui reflète les craintes des investisseurs quant à une surchauffe de l’économie américaine et une résurgence de l’inflation.
Une fois de plus, «alors que les marchés s’attendaient peut-être à ce que la Fed réagisse à cette montée des taux (…), elle a au contraire embrassé l’idée que les rendements montent à cause des perspectives économiques positives», a expliqué à l’AFP Mazen Issa, de TD Securities.
M. Powell a estimé que le marché du travail américain ne retrouverait pas le plein emploi cette année, une des conditions que s’est donnée la Fed pour relever les taux d’intérêt. Il a aussi balayé les craintes d’une trop forte inflation à venir, indiquant que la hausse des prix devrait rester provisoire. Pourtant, les rendements sur les bons du Trésor américain à 10 ans ont grimpé en flèche pour s’établir à 1,54 % vers 20h30 GMT, atteignant un plus haut depuis un an pour la deuxième fois en deux semaines.
La Bourse de New York a réagi avec un plongeon de plus de 2 % peu avant la clôture du Nasdaq, qui regroupe les grandes valeurs technologiques dites de croissance, parce qu’elles ont besoin de capitaux pour croître.
Le dollar a joué son rôle de valeur refuge, profitant de l’affolement des marchés. Sans compter qu’à l’avenir, la monnaie américaine pourrait être rendue plus attractive par une politique monétaire plus stricte.
Les analystes d’UBS estiment toutefois que la faiblesse du dollar, qui avait atteint début janvier son plus bas niveau en deux ans et demi, va reprendre.
«Les mesures de soutien à
l’économie américaine profitent encore aux valeurs à risque, donc les devises comme la livre et l’euro vont s’apprécier», jugent-ils.
Nabila T.

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