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jeudi 18 avril 2024

Célébration du premier novembre: «Djazairouna» présenté à l’Opéra d’Alger

Un spectacle époustouflant de chants patriotiques et de danse, intitulé «Djazairouna», a été présenté, dimanche soir, dans le cadre de la célébration du 67e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale.

Par Abla selles
Ce sont l’Orchestre symphonique et le Chœur de l’Opéra d’Alger, fusionnés aux Ensembles de musique et de chant de la Garde républicaine, ainsi que le Corps du Ballet de l’Opéra d’Alger, qui ont présenté ce spectacle devant un public nombreux.
Accueilli à l’Opéra d’Alger, le spectacle a été présenté en deux parties, dont la première de musique et de chants patriotiques, dirigée par le maestro Lotfi Saidi et le chef de Chœur Zohir Mazari, devant un public astreint au strict respect des mesures de prévention sanitaire encore en vigueur.
Un répertoire évoquant la patrie, le combat libérateur, la terre, le maquis, les martyrs, l’espoir et la célébration de l’indépendance, a été préparé pour cette grande soirée commémorative qui s’est ouverte dans des atmosphères solennelles avec l’hymne national chanté dans sa version intégrale, devant un public debout et recueilli.
Dans une ambiance des grands soirs, Lotfi Saidi, conduisant d’une main de maître une soixantaine de musiciens et autant de choristes, a étalé une quinzaine de pièces dans un ton ferme et relevé, appuyé par un éclairage vif qui illustrait les moments forts de chaque chant entonné, invitant l’assistance à méditer l’esprit de novembre et la détermination du peuple algérien à recouvrer sa souveraineté.
Entre autres pièces rendues, «Ya chahid Al watan», «Ikhwani la tensaw chouhadakoum», «Min Djibalina», «Hamet el majd», «Athamour’thiw», «A yemma Azizen ur tsru», «El Hamdou lil’lah ma b’qach istiâmar fi bladna» et «Carmina Burana» de Carl Orff (1895-1982), adaptée à un texte chantant l’amour et le patriotisme algérien, de la plume du regretté Rabah Kadem (1948-2021).
A l’issue de chacun des chants entonnés, le public, enthousiasmé, saluait les musiciens avec des salves d’applaudissements et des youyous nourris.
L’Ensemble traditionnel de cornemuse «El Mezwed» de la Garde républicaine, dirigé par le tambour-major Abdelbaki Brahmi, est ensuite intervenu pour interpréter une vingtaine de pièces du riche patrimoine musical algérien dans ses variantes kabyle, chaoui, sahraoui, naïli, aâssimi et bedoui, entre autres.
La deuxième partie, plus concernée par l’intitulé du spectacle, a vu une quarantaine de ballerines et de danseurs investir en mouvement la scène de l’Opéra d’Alger, pour présenter un spectacle chorégraphique époustouflant qui relate, dans la grâce du mouvement et la beauté du geste, la grande Histoire de la guerre de Libération nationale.
Sous un éclairage feutré ou vif, reflété par de longs pantalons blancs ou rouge-sang, illustrant judicieusement les atmosphères des différentes situations, un décor saisissant fait parler l’espace et les événements, rendus dans plusieurs tableaux, à l’instar de la grande cité aux remparts imposants conçus dans le style mauresque, le maquis, la salle de torture et le rôle de la femme, les geôles et cellules de prisons où l’armée coloniale exerce ses exactions et ses forfaitures.
A. S.

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