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Alger
vendredi 19 avril 2024

La Question Du Jour Par Mohamed Habili

Après l’échec de la deuxième contre-offensive, une troisième pour l’été prochain ? 

  Le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, constatait, il y de cela quelques jours, que les capacités de l’armée ukrainienne étaient pratiquement épuisées, cependant sans rien indiquer de ce que cela devrait impliquer pour son propre pays. A priori, si une armée est sur la défensive, ce qui est justement le cas de l’armée russe, notamment depuis le...

Quand la polarisation désigne les mêmes candidats

Donald Trump a choisi de ne pas participer au premier débat organisé entre les candidats à l'investiture républicaine dans la perspective de la présidentielle de novembre de l'année prochaine, mais bon gré mal gré il devra aujourd’hui se plier devant un tribunal d'Atlanta, de même que plusieurs de ses proches, à une procédure d'arrestation, il est vrai déjà convenue...

La Cédéao se contenterait probablement de la libération de Mohamed Bazoum

Si la première délégation de la Cédéao n'avait pas été reçue par le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahmane Tiani, ni n'avait pu voir le président renversé Mohamed Bazoum, la deuxième elle en revanche a pu l'un et l'autre. Il n'en a pas fallu plus pour que l'espoir d'une résolution pacifique à la crise nigérienne se ravive,...

Bousculade au portillon des BRICS

Le 15e sommet des BRICS, qui s'ouvre aujourd'hui à Johannesburg en Afrique du Sud pour s'étendre sur trois jours, est le deuxième du genre à se tenir dans une conjoncture dominée par la guerre en Ukraine. Il présente cette première particularité qu'à la différence du précédent, organisé l'année dernière à Pékin, le président russe Vladimir Poutine n'y sera pas...

Le premier cargo à sortir d’Odessa depuis la fin de l’accord sur les céréales

Il n'y a pas si longtemps, les Américains, qui comme tout le monde voyaient déjà que la contre-offensive ukrainienne ne franchissait pas même la première ligne de la défense russe, disaient encore qu'il était tout de même beaucoup trop tôt pour conclure à son échec. Une offensive, se plaisaient-ils à dire, n'est pas un sprint mais un marathon. Plus...

La condition sine qua non à toute issue pacifique à la crise nigérienne

Comme il fallait s'y attendre, les chefs d'état-major des armées de la Cédéao, réunis à Accra jeudi et vendredi derniers, ont réaffirmé le principe de l'intervention militaire en dernier recours au Niger, tout en en arrêtant les modalités, ce qui en réalité était l'objet même de ces deux jours de concertation. «Nous nous sommes mis d'accord sur le jour»,...

Les Etats-Unis vont-ils de la polarisation à la rupture ? 

    Dans un pays où le fait d’être poursuivi en justice, et éventuellement condamné au pénal, n’empêche pas de continuer à faire campagne en vue de remporter la prochaine présidentielle, le bon sens voudrait que les multiples procès qui attendent d’être faits à Donald Trump soient reportés à après la présidentielle, prévue pour novembre 2024. Passe encore si Trump était...

L’intervention quoi qu’il en coûte

La réunion des chefs d'état-major de la Cédéao, qui devait se tenir samedi dernier au Ghana, mais qui pour des raisons non spécifiées a été reportée, a été reprogrammée pour aujourd'hui jeudi et est censée se poursuivre jusqu'au lendemain vendredi, sans changement en revanche quant au lieu du rendez-vous. A priori, le seul fait qu'elle se tienne implique que...

Présence militaire et non-ingérence

S'il y a des pays qui moins que d'autres devraient dans les circonstances actuelles s'ingérer dans les affaires internes du Niger, ce sont précisément ceux qui y jouissent d'une présence militaire. C'est notamment le cas de la France et des Etats-Unis, qui à eux deux disposent de suffisamment de forces pour mettre rapidement fin à l'aventure putschiste de l'armée...

Détenu, otage et bouclier humain

Depuis son renversement par l'armée, un certain 26 juillet, Mohamed Bazoum, le président nigérien démocratiquement élu, semble être passé par deux phases distinctes. Au cours de la première, il lui était encore loisible de recevoir des visiteurs dans le lieu habituel de sa résidence, le palais présidentiel à Niamey, situé au cœur d'une base militaire, et communiquer à l'extérieur...
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