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vendredi 19 avril 2024

Candidats aux législatives : Le forcing des derniers jours

Trois jours seulement nous séparent de la fin de la campagne électorale pour les élections législatives du 12 juin prochain. Les candidats et les leaders politiques tentent de redoubler d’efforts pour mieux convaincre.

Par Aomar Fekrache

Des meetings et des activités de proximité sont organisés à travers le pays. Les futurs députés, partisans ou indépendants, croient tous en leur chance d’accéder à l’hémicycle et ne lésinent pas sur les moyens pour se faire vendre auprès des électeurs. Contrairement aux premiers jours de campagne, leurs affiches sont partout, leurs discours politique est plus insistant et leur présence sur les réseaux sociaux est plus visible. Les chefs de partis, tout en mettant en avant les compétences de leurs candidats, sont unanimes à appeler les citoyens à faire le bon choix le jour du vote. Le président du MSP, Abderrezak Makri, a déclaré à Mascara que sa formation politique a élaboré pour les prochaines élections législatives un programme électoral «réaliste et sur des bases scientifiques». Le MSP, a-t-il ajouté, «a présenté pour les prochaines législatives des candidats bien formés de par leur militantisme au sein du mouvement et des responsabilités assumées durant leur gestion des collectivités locales». Le président du FNA, Moussa Touati, a souligné, à El Bayadh, l’importance d’élire les représentants du peuple parmi les candidats intègres et compétents «afin de servir le pays et le citoyen». Le président du Mouvement «El-Bina», Abdelkader Bengrina, a plaidé, lors d’un meeting à Médéa, en faveur de la «promotion de la réconciliation nationale», estimant que le «pays à besoin de panser définitivement les plaies du passé». Le président du Front du militantisme national (FMN), Abdallah Haddad, a plaidé, à Mostaganem, en faveur d’«un programme d’urgence» dédié au volet social. De son côté, le secrétaire général de l’ANR, Belkacem Sahli, a indiqué depuis Guelma que la révision du système de santé était une priorité inscrite dans le programme électoral de son parti pour les législatives. Le président du FJD, Abdallah Djaballah, a déclaré, lui, depuis Annaba, que sa formation politique «participe aux législatives du 12 juin pour œuvrer à contrer les dangers et les dysfonctionnements menaçant la société». Djaballah a aussi plaidé pour «une réelle réforme sociale fondée sur une vision claire et mûre qui tienne compte des constantes de la société algérienne ainsi que des aspirations de ses diverse catégories». Le secrétaire général du parti El Karama, Mohamed Daoui, a indiqué à Annaba que les prochaines élections législatives représentaient «une opportunité d’amender les lois qui vont à l’encontre des intérêts du pays». Le président du Front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a pour sa part appelé depuis Mostaganem à un dialogue national politique, économique et social dans lequel est impliqué le peuple. Outre les chefs de partis, les candidats indépendants sont fortement présents sur le terrain et sur Facebook. Dans certaines localités, ils n’hésitent pas à faire du porte à porte pour mieux se rapprocher des populations et gagner leurs faveurs. Une proximité que les partis craignent grandement. Pour de nombreux observateurs, les listes indépendantes auront leur poids à la prochaine Assemblée. Ainsi, la course s’annonce rude et les sièges difficiles à arracher.
A. F.

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