La campagne électorale pour les élections législatives de samedi prochain est à ses derniers jours. Les candidats continuent à expliquer leur programmes et engagements à travers des meetings et des actions de proximité. Jeudi, le SG de l’ANR, Belkacem Sahli, a plaidé, à Tébessa, en faveur du «renforcement de la politique étrangère de l’Algérie et du soutien de sa position parmi les pays voisins». Le président du FJD, Abdallah Djaballah, a appelé, depuis la commune de Besbes (El Tarf), à participer aux élections législatives pour «consacrer un Etat démocratique populaire et social, axé sur la Déclaration du 1er novembre 1954 et du Hirak béni». Le délégué du secrétaire général du RND, Bouamama Abbès, a mis en avant depuis Illizi l’importance majeure de la décision prise par les Hautes autorités pour l’ouverture du poste frontalier de Deb Deb dans la relance du développement local dans cette collectivité.
Alors que le président du Conseil de la Choura du Mouvement El-Bina, Nasreddine Salem Cherif, a appelé depuis Saïda à l’impératif d’amorcer de véritables réformes politiques laissant la voix du peuple entendue au sein des Assemblées élues. Le président du Majlis Echoura du mouvement Ennahda, Tahar Habchi, a estimé, à Annaba, que son parti «est entré en lice pour les législatives, en vue de construire les institutions de l’Etat et d’activer le rôle diplomatique du Parlement». De son côté, le président du parti El-Fajr El-Jadid, Tahar Benbaibeche, a affirmé depuis Djelfa que les élections étaient la seule alternative pour construire les institutions de l’Etat. Le SG du FLN, Abou El Fadl Baadji, a appelé, lui, lors d’un meeting à Mila, à «remédier aux dysfonctionnements ayant trait à l’octroi des subventions de l’Etat».
«Il est impératif de reconsidérer les mécanismes d’attribution des subventions de l’Etat en remédiant aux dysfonctionnements de telle sorte que ces aides soient allouées aux catégories concernées». Le président du MSP, Abderrezak Mokri, a affirmé, à Oran, que sa formation politique s’employait à ancrer le principe de la liberté pour l’édification de l’Algérie nouvelle. Il a soutenu que sa formation politique plaidera pour la formation d’un gouvernement d’unité nationale qui concertera sur un programme et une vision future de l’Algérie basée sur le développement. Par ailleurs, la présidente de TAJ, Fatima Zohra Zerouati, a plaidé depuis Djelfa pour «l’élaboration de textes réglementaires respectant les spécificités et la nature de chaque région, en vue d’amorcer le développement durable».
Aomar Fekrache