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jeudi 25 avril 2024

Bilan 2020 du MJS : Sous le sceau de la moralisation du sport et de la promotion de la jeunesse

La moralisation du sport et sa dynamisation à tous les niveaux de pratique en Algérie constituent les opérations majeures lancées en 2020 par le ministère de la Jeunesse et des Sports, outre l’élaboration d’un plan national Jeunesse 2020-2024.

Par Hania Gh.

Le bilan des activités du secteur de la Jeunesse et des Sports au titre de l’année 2020, publié sur le site du MJS, met en exergue une série d’actions visant, à la fois, le développement du sport et la promotion de la jeunesse.
En matière de moralisation et de bonne gouvernance du sport, des actions ont été menées pour l’amélioration de la prévention contre la corruption à travers
l’élaboration d’une «cartographie des risques de corruption dans les milieux sportifs et d’un programme de sensibilisation et de formation dans le cadre d’une convention avec l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption».
Le MJS a, en outre, renforcé le contrôle des comptes dans le financement du sport à travers «une circulaire ministérielle qui fonde le financement des fédérations sur des critères de performance et de bonne gouvernance au moyen, notamment, d’un Comité technique d’évaluation des demandes de financement, de critères de classement et d’un barème de notation».
L’amendement d’un décret exécutif relatif au «non-cumul des responsabilités exécutive, élective et administrative au sein des structures d’organisation et d’animation sportives» figure en bonne place dans le bilan du MJS, outre le «parachèvement du dispositif national de lutte anti-dopage, conformément au code mondial anti-dopage, à travers la création de l’Agence nationale anti-dopage et la réorganisation du Laboratoire national anti-dopage».
Pour la promotion de l’éthique et de la morale du sport, le MJS a entrepris l’élaboration d’une «Charte nationale» dont les principes et les valeurs doivent être respectées par l’ensemble des acteurs du mouvement sportif national.
En matière de pratique sportive, les actions ont visé la relance des sports scolaires et universitaires, la prise en charge des athlètes d’élite, ainsi que la prise en charge des jeunes talents sportifs.
A cet effet, un plan de relance a été mis en place et des mesures urgentes et immédiates ont été entreprises afin de réintroduire très rapidement le sport dans les établissements scolaires.
Le ministère a engagé la mise en œuvre, notamment à travers une circulaire interministérielle élaborée conjointement avec les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, l’«opération pilote des 500 écoles» consistant à faire bénéficier les élèves de 500 écoles primaires situées à proximité des installations sportives du secteur de la Jeunesse et des Sports, de 1h30 de cours d’éducation physique et sportive (EPS) par semaine.
Il est prévu également l’organisation de festivals sportifs nationaux au profit des écoliers du primaire et des jeux sportifs nationaux scolaires et universitaires.

Intérêt particulier à l’élite sportive et aux jeunes talents
Un intérêt spécial a été accordé à la prise en charge des athlètes d’élite et aux jeunes talents, selon le bilan du MJS qui a élaboré et mis en œuvre un «plan de prise en charge complet couvrant l’ensemble des aspects liés à la situation socioprofessionnelle des athlètes, à la prise en charge de leurs programmes de préparation et la mise à disposition et la modernisation des installations et des infrastructures sportives».
Ainsi, des mesures de soutien ont été décidées en vue de l’accès des athlètes à la formation, à la promotion et aux emplois dans certains corps de l’administration publique. Au titre de la prise en charge des programmes de préparation des athlètes, «un plan de financement a été élaboré et exécuté, sur la base de programmes de préparation globaux (par discipline) et de plans individualisés (par athlète)».
Côté infrastructures, le ministère a procédé à «la réhabilitation, la mise à niveau, la modernisation et la mutualisation des infrastructures existantes conformément aux standards internationaux». De même qu’il a procédé à la «domiciliation des athlètes de 16 disciplines olympiques dans des salles spécialisées dédiées aux Centres de regroupement des sélections nationales de Souidania et de Fouka, ainsi qu’à la mise en place d’un Centre régional de médecine du sport au Centre national de regroupement de Souidania avec l’appui du Centre national de la médecine du sport».
Pour les jeunes talents sportifs, un programme quadriennal pour leur prise en charge a été adopté en vue de «l’accompagnement d’une centaine d’athlètes au talent confirmé, âgés de 14 à 20 ans et représentant 11 disciplines», et ce, en prévision des échéances sportives à moyen terme, dont les Jeux Olympiques de 2024 et de 2028.
La préparation des Jeux méditerranéens d’Oran-2022 a également été à l’ordre du jour, puisque le rythme des préparatifs pour ce rendez-vous sportif «a connu un accroissement significatif en 2020», aussi bien sur le plan de la «synergie intersectorielle» qu’en matière d’avancement des travaux de réalisations des infrastructures concernées par les jeux.
Les grands projets d’infrastructures ont été cités dans le bilan du MJS qui a mis en relief, entre autres, l’amélioration des taux d’avancement des travaux (90 % pour le stade d’Oran, 80 % pour le stade de Baraki, 55 % pour celui de Douéra). Pour le stade de Tizi-Ouzou, le ministère souligne «la résiliation du marché avec le Groupe ETRHB et le lancement de la procédure de nouveaux marchés subséquents».

Plan national Jeunesse 2020-2024
Le plan national Jeunesse 2020-2024 (PNJ) rassemble l’ensemble des dispositifs publics relatifs à la jeunesse dans divers domaines «prioritaires» tels que «l’éducation, la formation, l’emploi, l’entrepreneuriat, la citoyenneté, l’accès aux services de la culture, des sports et des loisirs, ainsi que l’information, la communication et la recherche sur la jeunesse».
Au chapitre de la modernisation des maisons de jeunes, le MJS a élaboré pour cela un plan de gestion partenariale avec le mouvement associatif.
Parmi les actions de réforme, l’on cite l’exécution d’«un appel à projet national pour le financement des projets associatifs de jeunesse, mis en œuvre notamment au sein des maisons de jeunes.
Ceci a permis de prendre en charge plus de 90 associations à travers l’ensemble du territoire national pour un montant total de 60 millions de DA».
Une opération pilote a été mise en œuvre pour l’attribution de 30 maisons de jeunes aux associations de jeunesse dans plusieurs régions du pays.
H. Gh.

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