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jeudi 28 mars 2024

Benabderrahmane à la sortie de la 51e promotion de l’Ecole nationale d’administration: Les nouveaux diplômés appelés à éviter l’approche bureaucratique

«Les nobles objectifs, qui sont garantis et recherchés par le programme du président de la République, ne seront atteints que s’ils sont accompagnés d’une administration publique moderne qui place le bénéfice au cœur de ses priorités et abandonne son approche bureaucratique», a indiqué, hier, le Premier ministre, appelant la 51e promotion de l’Ecole nationale d’administration (ENA) «à adhérer aux valeurs d’intégrité et de transparence en mettant tout en œuvre pour servir le citoyen, avec le souci d’améliorer la qualité du service public et de contribuer ainsi au projet de l’Algérie nouvelle, dans laquelle nous aspirons tous à vivre».

Par Thinhinane Khouchi

Présidant la cérémonie de sortie de la 51e promotion de l’Ecole nationale d’administration (ENA) baptisée «60 ans d’indépendance», le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a appelé la 51e promotion de l’ENA «à adhérer aux valeurs d’intégrité et de transparence en mettant tout en œuvre pour servir le citoyen, avec le souci d’améliorer la qualité du service public et de contribuer ainsi au projet de l’Algérie nouvelle, dans laquelle nous aspirons tous à vivre». «Vous représentez l’avenir de la nation afin d’être un rempart impénétrable contre les dangers d’aujourd’hui et les dangers de l’avenir», a-t-il affirmé lors de la cérémonie de sortie de cette promotion qui s’est déroulée en présence des membres du gouvernement  et des conseillers du président de la République, du directeur de l’ENA, d’enseignants, chercheurs et étudiants. Par ailleurs, Benabderrahmane a affirmé que «l’État n’abandonnera pas son rôle social et ne ménagera aucun effort pour protéger le pouvoir d’achat et assurer une vie décente à tous les citoyens». Dans son allocution, il a précisé qu’«il ne fait aucun doute que la baptisation donnée à cette promotion est un choix correct, vu qu’elle représente une occasion pour nous permettre de s’inspirer de tous les sens de communication et de fidélité entre la jeune génération qui aspire à contribuer à l’édification de son pays, et la génération de la révolution qui a fait l’histoire contemporaine de l’Algérie avec son sang et ses grands et énormes sacrifices». Et d’ajouter, dans le même contexte, qu’«avec  la sortie de cette nouvelle promotion, nous travaillons à dessiner les signes d’une nouvelle ère à travers laquelle nous aspirons à construire un État moderne avec ses performances, dans lequel le citoyen est une partie active et un objectif aspiré pour l’activité et l’utilité publiques». Le Premier ministre a indiqué que «c’est une époque où notre pays, après avoir achevé l’édification institutionnelle sous la houlette du président de la République, connaîtra une économie aux revenus diversifiés qui garantit la sécurité alimentaire, sanitaire et énergétique du citoyen, loin de la logique rentière». «Ces nobles objectifs, qui sont garantis et recherchés par le programme du président de la République, ne seront atteints que s’ils seront accompagnés d’une administration publique moderne qui place le bénéfice au cœur de ses priorités et abandonne son approche bureaucratique, fondée sur la logique d’adhésion aux systèmes, aux procédures et à l’autorité des individus, au profit d’une approche qui valorise la logique de performance et de résultats et libère les initiatives institutionnelles et individuelles», a-t-il ajouté. Il a souligné qu’«il revient à l’école, la tâche de préparer des responsables administratifs qui maîtrisent les techniques et les outils de la gestion publique moderne, adoptent la logique d’efficience et d’efficacité et établissent les exigences d’une bonne gouvernance publique, ainsi que sa capacité à incarner la transformation numérique de l’administration publique». «D’autant plus que, dans le cadre du nouveau système budgétaire, les institutions de l’État seront responsables de leur performance et seront tenues de rendre des comptes sur l’efficacité de l’utilisation des ressources publiques», a-t-il poursuivi. Selon le Premier ministre, «le rôle de l’école ne s’arrêtera pas à la seule formation spécialisée de base, mais ira au-delà pour offrir des programmes de formation continue à caractère innovant, permettant aux différents organismes publics et administrations d’améliorer leurs ressources humaines et de soutenir leurs compétences professionnelles et de gestion». A cet égard, Benabderrahmane a souligné «l’importance de la perspective proactive de formation des leaders de demain, perspective qui doit s’appuyer sur des programmes de formation répondant aux exigences des transformations à venir, notamment celles liées à la planification stratégique, à la conduite de projets publics, à l’évaluation des politiques publiques, en construisant des partenariats institutionnels au niveau national et international, et en veillant en permanence à adapter les programmes de l’école et à mettre à jour ses stratégies de formation et lancer des programmes internationaux de manière à lui permettre de renforcer sa position et d’en faire une référence nationale et un pôle d’excellence régional en préparant les responsables administratifs».
T. K.

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