Après le relogement de 20 familles sinistrées des quartiers de l’ancienne ville de Béjaïa, notamment ceux des écoles Larbi-Tebessi Tamindjout, Oued Achallal, entre autres, suite au séisme du 18 du mars, l’opération se poursuit au fur et à mesure que le CTC avance dans le travail d’expertise et de classement des bâtisses endommagées.
Par Hocine Cherfa
Une nouvelle opération de relogement a eu lieu avant-hier. Elle devrait toucher au total 22 familles sinistrées dont les bâtisses ont été dégradées par le séisme qui a frappé la ville, notamment celles habitants à la rue Fatima. «Une opération de relogement de 22 familles, dont les logements ont été gravement endommagés lors du séisme qui a ébranlé la ville de Béjaïa, est organisée», a indiqué dans un post la cellule de communication de la wilaya. Et d’ajouter : «Cette opération va se poursuivre afin de reloger le maximum de familles concernées avant le mois sacré du ramadhan». Des familles sont toujours en attente de relogement, notamment à la Place «Philippes» Houma-Kermane. Elles devaient être relogées hier matin, mais elles ont été informées que l’opération les concernant étaiat différée sans autre explication, ce qui les a beaucoup inquiétés. D’autres familles attendent également d’être relogées à Sidi-Soufi et dans d’autres quartiers comme Bab-Elouz. Il y a également le cas des cinq familles de la rue Salah Larbaoui, dont les habitations ont été classées en zone rouge par le Contrôle technique communal (CTC). Ces dernières ont interpellé, avant-hier, les autorités afin de hâter leur relogement de peur que leurs vieilles bâtisses très endommagées par le séisme ne s’effondrent sur eux. Pour sa part, un groupe de citoyens de la cité Bab-Elouz ancienne-ville a fermé, avant-hier, l’accès au quartier afin de revendiquer le relogement de leurs familles et quitter leurs vieilles habitations, sérieusement endommagées par le tremblement de terre du 18 mars dernier.
H. C.
