Les personnels des recettes des impôts sont en grève depuis deux jours et pour une durée de trois jours, suite à l’appel du Syndicat national autonome des fonctionnaires des impôts.
Par H. Cherfa
Les travailleurs réclament la satisfaction de leur plateforme de revendications composée de 12 points d’ordre socioprofessionnel. Les protestataires revendiquent «la protection des employés des impôts des abus et pressions des organes externes de contrôle, la numérisation totale du secteur des impôts, l’application immédiate de la loi organique et le système compensatoire en souffrance, la promulgation d’un statut particulier et leur sortie de la Fonction publique, l’extension de la qualité de police judiciaire au maximum d’employés des impôts, l’ouverture des centres d’impôts de proximité et l’achèvement rapide des chantiers en souffrance». Les grévistes exigent aussi le relèvement de leurs salaires car, pour eux, «il n’est pas normal de traiter des milliards et de percevoir des salaires n’excédant pas 25 000,00 DA», déclare un syndicaliste à la radio. «C’est pour cela, que nous demandons l’application immédiate de la loi organique et du système compensatoire en souffrance», a-t-il déclaré. S’agissant de l’adhésion à la grève, le syndicaliste a indiqué que «le taux de suivi est très conséquent».
H. C.