L’opération de relogement des familles sinistrées de l’ancienne ville de Béjaïa, suite au séisme du 18 mars courant, a débuté hier matin.
Par Hocine Cherfa
Au moins 12 familles résidant à l’école Larbi-Tessebi et le quartier Tamindjout ont provisoirement été relogées dans des logements neufs de type F2, au quartier de Sidi-Ali Labhar. D’autres familles, dont les bâtisses ont été classées en zone rouge, seront aussi relogées dans les prochains jours et leurs habitations démolies afin d’éviter que d’autres personnes ne viennent les occuper et s’exposer au danger. Ceci, alors que les familles dont les bâtisses ont été partiellement touchées, notamment celles classées vert et orange par le CTC, seront dédommagées selon le degré des dégradations occasionnées par le tremblement de terre. Les concernés ont été invités hier par les autorités à déposer leur dossier au niveau de l’APC afin de bénéficier de l’aide de l’Etat pour la restauration de leurs bâtisses. Pour rappel, 1 789 ouvrages ont été expertisés jusqu’à mardi passé et l’opération se poursuit encore. Il faut noter qu’en gros, c’est le vieux bâti de Béjaïa qui a été le plus touché par le séisme. On peut noter les quartiers et cités Soummari, Oudali, Houma Ouvazine, Les Eucalyptus, Oued Roumane, Base Improste (cité Yougoslave), ruelle Beau-marché Taâssaste, Lacifa (Saïd Bellil), Bir Slem (chemin des fers), bâtiment Sidi-Ouali, Plateau Amimoune, parc à matériel communal, parc nettoiement communal, ex- RCE arrière-port, maisons situées près du magasin à soudure communale, la Fanfare, la rue des Vieillards, Sidi-Abdelhak, Houma Oucharchour, Bab Elouz, Houma Kéramane, maisons à proximité du lycée les Oliviers, en-dessous de la rampe du port, rue fatah-Natouri, boulevard Bououina (ex-Clémenceau), Kahwat Zoubir, Mangin ancien bâtiment dit (batima tikdimine), entre autres. On retrouve aussi des taudis dans ces cités et de très anciennes maisons. Notons que trois mosquées sur les cinq qui ont été fermées suite aux dommages occasionnés par le séisme seront rouvertes après les opérations de restauration menées par des bienfaiteurs. Il s’agit des mosquées Sidi-Ouali, Errahma et Sidi-El-Mouhoub.
H. C.