Est-ce le bout du tunnel pour l’EN algérienne, après l’injustice que tout un chacun a vécue lors du match retour des barrages qualificatifs au Mondial face au Cameroun ? Si certains pensent que reprogrammer le match sera difficile, la FAF, elle, ne perd rien d’essayer avec ce recours déposé au niveau de la FIFA qui vise surtout à montrer que les Verts auraient pu arracher ce billet qualificatif au Qatar si l’arbitrage du Gambien, Bakari Gassama, avait été correct.
Par Mahfoud M.
Ainsi, selon une information publiée sur le site de la Fédération, la réclamation de la FAF introduite auprès de l’instance internationale, au sujet du barrage (retour) du mondial Qatar-2022, Algérie-Cameroun, sera examinée le 21 avril 2020. «La Fédération algérienne de football informe que la réclamation qu’elle a introduit auprès de la FIFA sera soumise à sa Commission de discipline pour examen, le 21 avril courant», a-t-elle indiqué dans son communiqué. La Fédération algérienne de football (FAF), pour rappel, avait introduit auprès de la FIFA un recours à l’encontre de l’arbitrage scandaleux ayant faussé le résultat du match barrage retour Algérie-Cameroun (1-2) disputé le 29 mars 2022 au stade Chahid Mustapha-Tchaker de Blida. L’instance de football national avait ajouté, dans un communiqué publié le 31 mars, qu’«elle est déterminée à user de l’ensemble des voies légalement permises pour se faire rétablir dans ses droits et rejouer la rencontre dans des conditions garantissant l’honnêteté et la partialité de l’arbitrage». Elle avait demandé également l’ouverture d’une enquête par les organes de la FIFA pour faire toute la lumière sur l’arbitrage du match Algérie-Cameroun. Toutefois, on croit savoir aussi que la commission de discipline de la FAF devra statuer sur les incidents qui se sont produits à la fin de la rencontre face au Cameroun, avec les sièges des gradins endommagés et jetés dans le stade. Il n’est pas à exclure que l’EN joue son premier match des éliminatoires de la CAN à huis clos, si le délégué du match a tout mentionné sur son rapport.
M. M.
