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samedi 20 avril 2024

Avant la fin de 2024: Vers la création d’un mécanisme africain de réponse aux catastrophes

La Réunion des chefs de la Protection civile et de la gestion des risques de catastrophes de l’Union africaine (UA), organisée à Alger deux jours durant, a été couronnée par l’approbation à l’unanimité d’une feuille de route à même de créer un mécanisme africain de préparation et de réponse aux catastrophes avant la fin de 2024. Dans une déclaration à la presse, le président de cette réunion, l’ambassadeur conseiller Salah El-Hamdi, a indiqué que la feuille de route, adoptée à l’unanimité par les représentants des 36 Etats africains participant à ces travaux, représente «un acte de naissance» d’un mécanisme africain à même de faire face aux différents risques et catastrophes que la région pourrait connaître, et qui serait opérationnel «avant la fin de 2024».
A cette occasion, il a rappelé que la création de ce mécanisme intervient à l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la 40e session du Conseil exécutif de l’UA, tenue en février 2022, soulignant qu’«un plan d’action adopté par les participants sera présenté lors de la prochaine réunion du même Conseil».
De son côté, le délégué national aux risques majeurs au ministère de l’Intérieur, Hamid Afra, a estimé que la concrétisation du projet proposé par le Président Tebboune est «un acquis pour l’Algérie et pour tous les Etats africains».
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, avait présidé, jeudi, l’ouverture des travaux de la réunion des chefs de la Protection civile et de la gestion des risques de catastrophes.
Intervenant à cette occasion, le ministre a affirmé que la création de ce mécanisme «est le meilleur moyen d’immuniser notre continent face aux multiples défis et enjeux auxquels il fait face, en œuvrant sans relâche à trouver des solutions visant à atténuer les crises induites par les risques majeurs».
Il a également souligné l’impératif de «prendre en compte les spécificités et les besoins de chaque Etat, notamment ses capacités et son niveau de préparation pour faire face à telles catastrophes», ajoutant que «vu les moyens dont sont dotés les différents services concernés et l’expérience acquise en matière de gestion et de prévention des catastrophes, l’Algérie est toujours prête à concourir à la concrétisation de ce mécanisme pour le joindre aux instances de l’UA».
T. G.

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