La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a présidé, mardi à Alger, l’ouverture des travaux de l’atelier de formation d’experts de 44 Etats africains représentant «les points focaux» de l’Unesco en Afrique, organisé par le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (CRESPIAF), jusqu’au 29 avril en cours.
S’exprimant à l’ouverture de cet atelier continental intitulé «Améliorer les connaissances des points focaux nationaux de 44 pays africains en matière
d’élaboration des rapports périodiques dans le cadre de la concrétisation de la convention de 2003 sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique», la ministre a affirmé que «l’Algérie ne ménage aucun effort pour accompagner tous les défis du continent africain dans un monde perturbé en raison des différents conflits aux objectifs multiples».
Lors de cette rencontre marquée par la présence du représentant du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, des représentants de plusieurs secteurs et du Conseiller du président de la République chargé des organisations nationales et internationales et des organisations non gouvernementales, Hamid Lounaouci, Mme Mouloudji a indiqué que «le défi des pays africains aujourd’hui porte sur l’amélioration de la situation juridique pour préserver le patrimoine immatériel du continent et contribuer à la réalisation des objectifs stratégiques de l’Unesco».
L’atelier, a poursuivi la ministre, se veut «une occasion pour évaluer les politiques publiques consenties en faveur du patrimoine culturel immatériel en Afrique, à même de permettre à tous les acteurs dans le domaine (organisations et experts) d’examiner de manière scientifique et participative la situation du patrimoine de notre continent et de chercher ensemble les mécanismes de protection, de sauvegarde et de promotion du patrimoine culturel immatériel».
L’Algérie a été choisie par l’UA pour accueillir «le Grand musée africain» ayant pour mission de «faire connaître le patrimoine africain et la restitution des propriétés culturelles pillées illégalement», a rappelé la ministre.
Pour sa part, le directeur du CRESPIAF, Slimane Hachi, a souligné que l’atelier était organisé «en collaboration avec l’Unesco dont le thème est l’élaboration des rapports périodiques dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de 2003 pour la préservation du patrimoine culturel immatériel en Afrique».
L’atelier a pour objectif d’«informer les points focaux des nouveaux mécanismes adoptés par l’Unesco en termes d’élaboration des rapports périodiques conformément à la convention de 2003, et ce, après les changements et les modifications opérés en 2020 et qui ont été ratifiés en 2018 par les instances de l’Unesco», a expliqué M. Hachi.
M. K.